Titre original :

Violences verbales, physiques et sexuelles faites aux femmes : étude en consultation de gynécologie en milieu hospitalier, dans des cabinets de médecine générale et en milieu carcéral

Mots-clés en français :
  • violences faites aux femmes
  • violences physiques
  • violences sexuelles
  • milieu carcéral

  • Femmes -- Violence envers
  • Femmes victimes de violence
  • Victimes d'abus sexuels
  • Consultation médicale
  • Femmes victimes de violence
  • Facteurs de risque
  • Infractions sexuelles
  • Consultation médicale
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Gynécologie obstétrique et médicale
  • Identifiant : 2019LILUM092
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 07/05/2019

Résumé en langue originale

Contexte La violence à l’encontre des femmes est un problème de santé majeur. Elle est malheureusement encore bien présente dans notre société. Elle est représentée par des violences verbales, physiques et sexuelles dont font partie les violences conjugales. Les femmes victimes de violences ont très rarement recours à une consultation médicale ou psychologique et dans très peu de cas elles entreprennent des démarches sociales ou judiciaires. Or, les violences faites aux femmes engendrent des répercussions psychologiques, addictives, gynécologiques et sexuelles à court et à long terme. L’objectif principal de l’étude est d’évaluer la prévalence des violences faites aux femmes ainsi que faire leur descriptif. Les objectifs secondaires de cette étude sont tout d’abord d’évaluer les facteurs de risque des violences physiques et sexuelles, de faire un descriptif des violences faites aux femmes dans une population carcérale, et enfin, d’évaluer leurs répercussions. Matériels et méthodes Nous avons mené une étude épidémiologique, transversale, descriptive, multicentrique pendant huit mois du 01 Avril 2018 au 30 novembre 2018 avec distribution d’un questionnaire anonyme et standardisé. Résultats Au total, 251 questionnaires ont été recueillis, 59 en milieu pénitentiaire, 86 en cabinets de médecine générale et 106 dans les services de consultation gynécologique. Nous avons retrouvé 73.7% de violences verbales, 40.8% de violences physiques et 23.9% de violences sexuelles. Dans le cadre des violences physiques et sexuelles, nous retrouvons une aggravation de la consommation de toxiques ainsi que plus de dépression. Les violences sexuelles sont à l’origine d’une moindre estime de son corps avec apparition de dyspareunies. Il n’existe pas d’altération de l’image de la sexualité. Conclusion Notre étude montre que les violences faites aux femmes font partie intégrante de notre société et qu’elles sont malheureusement peu exprimées par les femmes avec des conséquences sur la santé. Un dépistage systématique des violences est nécessaire afin de réduire leurs répercussions. Une étude relative à la qualité de la prise en charge des femmes victimes pourrait être utile. Celle-ci aurait pour but d’évaluer l’impact des campagnes de dépistage ainsi que les programmes de prise en charge.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Martin, Carine

AUTEUR

  • Argentel, Alicia
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