• Langue : Français
• Discipline : Médecine. Anesthésie Réanimation
• Identifiant : 2019LILUM036
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 05/03/2019

Résumé en langue originale

Contexte : Il demeure un manque de données concernant la démographie et la pratique de l’hypnose médicale en milieu hospitalier. Afin de répondre à des besoins institutionnels et d’amorcer une réponse, une enquête a été réalisé au sein du CHU de Lille. Méthode : Il s’agit d’une étude observationnelle descriptive, réalisée au CHU de Lille, du 6 février 2018 au 15 décembre 2018. La population étudiée était le personnel médical et paramédical. Un questionnaire anonymisé était diffusé soit par adresse électronique, soit en format papier. La première partie des questions avait pour but de définir les principales caractéristiques démographiques, la seconde partie avait pour but d’étudier les formations en hypnose thérapeutique réalisées et leur mise en pratique ou non. Résultats : 909 questionnaires ont été analysé, soit un taux de réponse de 31,1% pour la « population médecin » et de 19,4% pour la « population équivalent temps-plein ». Au final 80 se disent formés à l’hypnose (soit 8,8%) : cela comprend 32 médecins, 23 infirmiers, 8 infirmiers anesthésistes, 7 manipulateurs en électro-radiologie, 7 sages-femmes, 2 psychologues, et 1 psychomotricien. Les médecins formés sont anesthésistes-réanimateurs (n = 14), suivi des psychiatres (n = 7), puis des urgentistes (n = 5). D’autres médecins sont formés (n = 5), mais ils ne sont représentés que par une ou deux personnes de leur spécialité. Près de 70% ont été formé dans la région, dont plus de la moitié par des formations internes du CHU de Lille (32% par le DU d’Hypnose et 22% par le DPC Hypnose). 92% d’entre eux pratiquent l’hypnose après avoir été formé, en réalisant essentiellement de l’hypnose conversationnelle et des techniques propres aux domaines de leur spécialité, mais les techniques demandant un temps dédié sont peu pratiquées. Conclusion : Le personnel pratiquant l’hypnose thérapeutique au sein du CHU de Lille est divers. Il pourrait constituer la base d’un « réseau hypnose » devant la nécessité de constituer un projet d’équipe global. Une étude de la population soignante non-formée est à envisager afin d’évaluer les besoins en matière de formation en hypnose thérapeutique. Une mise à jour de cette cartographie sera nécessaire dans les prochaines années devant la dynamique actuelle et l’engouement que suscite cette pratique.

Résumé traduit

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