• Langue : Français
• Discipline : Pharmacie
• Identifiant : 2019LILUE048
• Type de thèse : Doctorat de pharmacie
• Date de soutenance : 22/05/2019

Résumé en langue originale

En France, les infections urinaires sont le deuxième motif de consultation et de prescription d’antibiotiques. Environ une femme sur deux fera une cystite au cours de sa vie, ces infections sont favorisées par l’anatomie féminine qui facilite l’ascension des pathogènes via le tractus urinaire. Les infections urinaires basses sont classées en trois catégories : la cystite aigüe simple, la cystite aigüe à risque de complication ou la cystite récidivante ; la prise en charge par antibiothérapie doit être adaptée et régulièrement actualisée. La hausse de l’antibiorésistance fait rechercher d’autres alternatives thérapeutiques telles que la phytothérapie avec notamment la canneberge, mais aussi des plantes antiseptiques urinaires ou diurétiques. On se tourne également vers l’aromathérapie, l’homéopathie, les probiotiques ou plus récemment le D-mannose, l’oestrogénothérapie locale et le développement de vaccins prophylactiques. Enfin, on privilégiera toujours, au comptoir, une dispensation incluant des conseils d’hygiène de vie permettant de favoriser la guérison clinique et de diminuer la fréquence des récidives.

Résumé traduit

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