Titre original :

Trouble de stress post-traumatique en milieu carcéral : une revue systématique de la littérature

Mots-clés en français :
  • Trouble de stress post-traumatique
  • traumatisme
  • prison
  • détention
  • incarcération

  • Prisonniers
  • Traumatisme psychique
  • Prisons
  • Prisonniers
  • Troubles de stress traumatique
  • Littérature de revue comme sujet
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Psychiatrie
  • Identifiant : 2019LILUM075
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 24/04/2019

Résumé en langue originale

Le Trouble de Stress Post-Traumatique (TSPT) est un trouble psychiatrique fréquent, dont les complications les plus sévères sont la diminution de la qualité de vie des patients et l’augmentation du risque suicidaire. Sa prévalence, ses caractéristiques épidémiologiques, ses comorbidités, et ses spécificités sont pourtant peu explorées en milieu carcéral. L’objectif de notre travail est d’étudier la prévalence du TSPT en milieu carcéral. Méthodes : Nous avons réalisé, en août 2018, une recherche des études explorant la prévalence du TSPT en milieu carcéral. Les publications ont été recensées à partir de la base de données électronique PubMed, grâce à une équation de recherche associant les termes Medical Subject Heading (Mesh) suivant : « Prisons », « Forensic Psychiatry », « Psychological Trauma », « Stress Disorders, Traumatic », « Stress Disorders, Traumatic, Acute », « Stress Disorders, Post-Traumatic ». Résultats : 50 références pertinentes ont été retenues selon nos critères d’inclusion. Les taux de prévalence « actuelle » et « vie entière » du TSPT étaient très hétérogènes et s’étendaient respectivement de 0% à 48,90% et de 1% à 65,3%. Les prévalences étaient plus élevées chez les femmes adultes et mineures, et dans les pays à revenu élevé. Les comorbidités retrouvées étaient identiques à celles décrites dans la communauté, avec une association significative avec l’épisode dépressif caractérisé, les troubles anxieux, et l’augmentation du risque suicidaire. Il n’a pas été mis en évidence de différence de prévalence du TSPT selon le statut judiciaire des détenus. Pour tous les groupes étudiés, les taux de prévalence étaient supérieurs à la population générale. Le développement d’un TSPT suite à la réalisation d’un crime violent, l’exposition fréquente à des évènements potentiellement traumatiques au cours de l’incarcération, et les liens entre TSPT et comportements violents, pourraient expliquer la surreprésentation du trouble chez les prisonniers. Conclusion : La prévention, le dépistage et le traitement du TSPT en milieu carcéral sont nécessaires à l’amélioration de la santé mentale des détenus. Des travaux ciblés sur l’évaluation de l’influence de l’environnement carcéral sur l’évolution de ce trouble sont indispensables.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Fovet, Thomas

AUTEUR

  • Belet, Bettina
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