Titre original :

Evaluation des pratiques des médecins généralistes concernant la prescription de certificats d’inaptitudes sportives au collège et au lycée dans la région des Hauts-de-France

Mots-clés en français :
  • inaptitudes sportives
  • EPS
  • médecin généraliste
  • pratique
  • étude qualitative

  • Certificats médicaux
  • Aptitude sportive
  • Éducation physique et sportive
  • Médecins généralistes
  • Sports pour les jeunes
  • Aptitude physique
  • Médecins généralistes
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2019LILUM084
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 26/04/2019

Résumé en langue originale

Contexte : L’inactivité physique est en hausse. La promotion de l’activité physique et la lutte contre la sédentarité sont des enjeux majeurs de santé publique. L’éducation physique et sportive, par son caractère obligatoire et l’ouverture au sport qu’elle propose, est un moyen de participer à cette lutte. Le nombre d’inaptitudes sportives dans le cadre de l’EPS est important. L’objectif de ce travail était d’évaluer les pratiques des médecins généralistes des Hauts-de-France concernant cette prescription, et de comprendre leur ressenti et leurs difficultés. Méthode : Etude qualitative par entretiens semi-dirigés et réalisation d’un focus group avec des médecins généralistes installés dans les Hauts-de-France. Résultats : De mai 2018 à février 2019, 19 médecins généralistes ont participé à cette étude. Leurs pratiques et leur ressenti étaient variés. La majorité des médecins se disaient mal à l’aise avec cette prescription. Les circonstances de prescriptions étaient diverses. Les difficultés des médecins résidaient surtout dans les indications et les durées d’inaptitude, ainsi que dans certaines pathologies, notamment l’obésité. Les inaptitudes partielles étaient peu connues et peu prescrites. Les médecins se disaient demandeurs d’aides, notamment de guides pour les indications et les durées, ainsi que de certificats types abordables et adaptés à la pratique quotidienne. Conclusion : Les médecins généralistes des Hauts-de-France connaissent cette prescription mais sont peu à l’aise sur ses modalités, principalement par manque de connaissances théoriques. Une formation notamment dans le cadre de la formation médicale continue pourrait être bénéfique, ainsi que l’établissement de guides sur les durées d’inaptitudes selon les pathologies. Une meilleure communication entre les médecins généralistes et les établissements scolaires et professeurs d’EPS pourrait aussi être utile.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Delsart, Dominique

AUTEUR

  • Valentin, Justine
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