• Langue : Français
• Discipline : Médecine générale
• Identifiant : 2019LILUM015
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 28/01/2019

Résumé en langue originale

Contexte : L'insuffisance cardiaque est une maladie fréquente, grave et coûteuse. Elle est à l'origine d'hospitalisations répétées, d’une mortalité accrue, d’un coûtt élevé et d'une perte d'autonomie pour le patient âgé. Ces patients sont le plus souvent poly-pathologiques, il est donc nécessaire d'intégrer leur suivi dans un parcours de soins global. Plusieurs outils existent déjà mais sont peu aidants à la mise en place, en pratique, d'un suivi personnalisé. De plus, la coordination des soins entre ville et hôpital, mais aussi en ville entre les différents intervenants, reste difficile. Un nouvel outil, le CASIC ou Consultation Annuelle de Suivi du patient Insuffisant Cardiaque, a été conçu par l'URPS médecin en lien avec le CHRU et la faculté de Lille et avec le soutien de l'ARS, dans le but d'améliorer le parcours de soin des patients insuffisants cardiaques. Notre objectif principal était de recueillir l'opinion des patients sur l'intérêt de ce nouvel outil, le CASIC pour secondairement l'améliorer. Méthode : Étude qualitative sous forme d'entretiens individuels semi-dirigés à questions ouvertes, réalisée chez des patients insuffisants cardiaques du Nord-Pas -de-Calais. Ces entretiens ont été menés à l’aide d’un guide d'entretien puis enregistrés à l'aide d'un dictaphone et retranscris sur informatique. Les données ont ensuite été analysées à l’aide du logiciel NVivo12®. Pour augmenter la validité interne, un codage des données avec triangulation a été réalisé par deux chercheurs. Résultats : Les patients sont globalement satisfaits de leur suivi actuel. Cependant, ils rapportent que le suivi est inadapté de part sa fréquence et son contenu. Sept patients sur onze sont favorables à la proposition du nouvel outil CASIC. Les autres le trouvent inutile car chronophage ou compliqué par rapport à leur suivi actuel. Le format papier du CASIC type feuilles libres ou carnet est préféré pour dix patients de l'étude. Quatre sont ouverts à un outil informatique. Le CASIC doit être un outil simple, pratique et adapté à chaque patient. Les patients ont proposé des améliorations du contenu du CASIC par l'ajout d'une partie sur le suivi psychologique, les aides au domicile ou encore sur les conseils hygiéno-diététiques. Conclusion : Les patients sont ouverts à l’utilisation de l'outil CASIC pour le suivi de leur insuffisance cardiaque. Ces 11 entretiens ont permis de recueillir des pistes d'amélioration de l'outil et ainsi de proposer une nouvelle version du CASIC. Il convient d'évaluer la mise en place de cet outil amélioré, en tenant compte des travaux similaires réalisés auprès des médecins généralistes et cardiologues.

Résumé traduit

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