Titre original :

Facteurs de risque d’infection de prothèse de hanche en France : analyse de la base nationale du PMSI de 2008 à 2014

Mots-clés en français :
  • arthroplastie de hanche
  • prothèse de hanche
  • infection périprothétique
  • infection du site chirurgical
  • réutilisation de données
  • PMSI

  • Programme de médicalisation des systèmes d'information
  • Prothèses de hanche
  • Arthroplastie
  • Infections nosocomiales
  • Bases de données factuelles
  • Arthroplastie prothétique de hanche
  • Infections dues aux prothèses
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2019LILUM007
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 23/01/2019

Résumé en langue originale

Contexte : L’arthroplastie de hanche est connue pour être une chirurgie efficace pour améliorer la qualité de vie des patients. Cependant, des infections périprothétiques sont possibles. Celles-ci constituent un problème de santé publique et des coûts supplémentaires. En France, toute infection survenant dans un délai d’un an après une chirurgie avec implantation de matériel est une infection nosocomiale. Le but de cette étude était de quantifier le risque de réadmission pour infection nosocomiale après une arthroplastie de hanche et d’identifier les facteurs de risque dans la population française. Matériel et Méthodes : Nous avons mené une étude de cohorte rétrospective de janvier 2008 à décembre 2014 dans la population française à partir de la base nationale du PMSI. Nous avons inclus les séjours avec des codes d’arthroplastie de hanche et analysé les réadmissions pour infection sur prothèse dans l’année suivante. La cohorte a été divisée en quatre groupes : 1. chirurgie primitive programmée pour une pathologie dégénérative (arthrose) ; 2. chirurgie primitive programmée pour une maladie non dégénérative (polyarthrite rhumatoïde) ; 3. chirurgie primitive non programmée pour raison traumatique (fracture) ; 4. chirurgie de remplacement. Dans chaque groupe, nous avons réalisé un modèle de Cox pour identifier les facteurs de risque d'infection. Résultats : Pendant l'étude, 847 317 patients ont été inclus, il y a eu 12 472 réadmissions pour infection périprothétique. Trois facteurs de risque significatifs communs aux quatre groupes ont été trouvés : sexe masculin (HR = 1,33 dans le groupe 1), obésité (HR = 1,86 dans le groupe 1) et maladies liées à l'alcool (HR = 1,46 dans le groupe 1). En fonction des sous-groupes, d’autres facteurs de risque ont émergé : date d’admission, hôpital avec volume d’activité élevé, diabète, anémie, coagulopathie, cirrhose, maladies psychiatriques, insuffisance rénale chronique, infection urinaire, fibrillation atriale, polyarthrite rhumatoïde, spondylarthropathie avec myélopathie, greffe d’organe, Staphylococcus aureus et psoriasis. Un âge compris entre 60 et 80 ans et la durée de séjour à l’hôpital sont des facteurs de protection significatifs dans les sous-groupes 1 et 3, respectivement. Conclusion : Cette étude a identifié dans la population française les facteurs de risque et les facteurs protecteur d’infection de prothèse de hanche. Cela permettra d'identifier les patients à risque afin d'améliorer les soins de prévention primaire pendant leur hospitalisation.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Chazard, Emmanuel

AUTEUR

  • Duriez, Clémence
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