Titre original :

Intérêt d’une séquence ciné-IRM cardiaque prototype avec acquisition comprimée temps-réel chez les patients arythmiques

Mots-clés en français :
  • Imagerie par résonance magnétique
  • cardiaque
  • coeur
  • compressed sensing
  • acquisition comprimée
  • temps-réel
  • imagerie rapide
  • arythmie

  • Arythmie
  • Soins médicaux -- Évaluation
  • Imagerie médicale -- Qualité de l'image
  • Troubles du rythme cardiaque
  • Imagerie par résonance magnétique
  • IRM dynamique
  • Évaluation de la technologie biomédicale
  • Amélioration d'image
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Radiodiagnostic et imagerie médicale
  • Identifiant : 2019LILUM062
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 04/04/2019

Résumé en langue originale

Évaluer la présence d’artefact de mistriggering et la qualité image d’une séquence ciné cardiaque prototype en « Compressed Sensing » (CS) (Sparse 2D, Siemens Healthineers) chez des patients arythmiques, en comparaison avec la séquence ciné de référence. Matériel et méthode : 71 patients adultes consécutifs adressés pour une imagerie par résonance magnétique (IRM) cardiaque (41 hommes, âge moyen= 59 ± 20,6 ans) présentant un rythme cardiaque irrégulier lors de l’acquisition (défini par une variation du rythme cardiaque > 10% lors de l’acquisition) ont été inclus de manière rétrospective. Pour chaque patient, 2 séquences ciné cardiaques ont été systématiquement acquises : une acquisition ciné standard « bSSFP » avec apnées multiples et une séquence en temps réel en CS permettant d’obtenir les mêmes plans de coupe que la séquence standard, mais en une apnée. Deux radiologues ont évalué indépendamment les artefacts de mal synchronisation cardiaque, la qualité image objective et subjective, ainsi que la netteté de bord pour les 2 acquisitions. Résultats : La variabilité du rythme cardiaque était en moyenne de 38 ±22,6%. 599 coupes ciné petit axe du coeur ont été évaluées pour chaque séquence (nombre moyenne de coupe cardiaque par patient = 8.4 ± 1.9). 85,9% ±22% des coupes petit axe du coeur de la séquence bSSFP présentaient des artefacts de mal synchronisation cardiaque. Aucune des coupes de la séquence en CS ne présentait de mal synchronisation cardiaque, expliqué par la technique en temps réel de cette séquence. Le score objectif basé sur la présence d’artefacts de l’European CMR registry, adapté à notre étude, était meilleur pour la séquence en CS que pour la séquence bSSFP (1.6 ± 1.5 vs 2.9 ± 0.5 respectivement, p<0,0001). Le score subjectif était amélioré par la séquence en CS comparativement à la séquence bSSFP (2.6± 0.7 vs 1.9 ± 0.8 respectivement, p<0.0001). Enfin, la séquence en CS présentait une meilleure netteté des bords que la séquence bSSFP, aussi bien en télédiastole (xCS = 0.051 mm-1 vs xbSSFP = 0.040 mm-1, respectivement) (p=0.0001) qu’en télésystole (xCS = 0.054 mm-1 vs xbSSFP = 0.042 mm-1, respectivement) (p=0.0001). Conclusion : La séquence de ciné-IRM « Sparse 2D » réduit considérablement les artefacts de mal synchronisation cardiaque et améliore la qualité image et l’interprétabilité de la cinétique cardiaque chez les patients arythmiques.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Longère, Benjamin

AUTEUR

  • Allard, Paul-Edouard
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