Titre original :

Etude exploratoire de la prise en charge de l’anémie chez les femmes de 18 à 50 ans non ménopausées

Mots-clés en français :
  • Anémie
  • carence martiale
  • fer
  • femme en âge de procréer
  • nutrition
  • soins premiers

  • Anémie ferriprive
  • Carence en fer
  • Femmes - Santé et hygiène
  • Femmes - Santé et hygiène
  • Soins de santé primaires
  • Anémie par carence en fer
  • Prise en charge de la maladie
  • Soins de santé primaires
  • Santé des femmes
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2019LILUM061
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 04/04/2019

Résumé en langue originale

Contexte : L’anémie est fréquente chez les femmes françaises en âge de procréer. La carence martiale en est la cause dans 50% des cas. Le médecin généraliste est un des premiers acteurs de la prise en charge de l’anémie. Il existe peu de recommandations adaptées aux soins premiers. Méthode : Une étude préparatoire prospective auprès de 37 médecins généralistes a été menée de novembre 2018 à février 2019 sur la prise en charge des anémies chez les femmes de 18 à 50 ans non ménopausées non enceintes. Résultats : Quarante-trois nouvelles anémies ont été répertoriées sur la période. L’hémoglobine moyenne était de 10.5g/dl (SD7:± 1). Soixante-dix-sept pour cent (N=33) des patientes étaient carencées en fer : 52 % (N=17) avaient de faibles apports et 25 % (N=9) des ménorragies. Quarante pour cent des situations comportaient au moins un examen complémentaire non indiqué et le bilan était insuffisant pour juger si l’étiologie retenue était unique dans 28 % (N=12) des cas. Les prises en charge dans notre étude étaient variables malgré des situations cliniques parfois proches. Une information nutritionnelle sur le fer a été faite à 41 % (N=15) des femmes carencées. Elle portait essentiellement sur la consommation d’aliments riches en fer. Conclusion : La sur-prescription d’examens complémentaires et l’absence d’unicité dans les prescriptions reflètent possiblement le manque de recommandations adaptées aux soins premiers sur l’anémie. Connaître le profil étiologique des anémies et leur prise en charge en médecine générale par la réalisation d’études prospectives épidémiologiques de plus grande ampleur, semble un préalable indispensable à l’élaboration de directives pour de meilleures pratiques. Ceci pourrait être également pourvoyeur d’économies de santé. Beaucoup de personnes développent une carence en fer par insuffisance d'apports alimentaires. Quelques études ont montré qu’à elle seule, l’information diététique pourrait être un traitement efficace de l’anémie. La réalisation d’études complémentaires à ce sujet est nécessaire afin de valider ces résultats chez les femmes françaises.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Messaadi, Nassir

AUTEUR

  • Le Grand, Charline
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