Titre original :

Stadification ganglionnaire lombo-aortique coelioscopique dans la prise en charge des cancers du col de l’utérus de stade avancé (IB3-IVA) : quelle voie d’abord : rétropéritonéale ou transpéritonéale ?

Mots-clés en français :
  • Cancer du col utérin
  • stade avancé
  • lymphadénectomie
  • rétropéritonéale
  • transpéritonéale

  • Col de l'utérus
  • Col de l'utérus
  • Lymphadénectomie
  • Soins médicaux -- Évaluation
  • Tumeurs du col de l'utérus
  • Procédures de chirurgie gynécologique
  • Lymphadénectomie
  • Résultat thérapeutique
  • Étude comparative
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Gynécologie obstétrique et médicale
  • Identifiant : 2019LILUM063
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 04/04/2019

Résumé en langue originale

Objectif : Nous avons comparé la morbi-mortalité de la lymphadénectomie lombo-aortique par voie rétropéritonéale à la voie transpéritonéale, dans le cadre de la stadification ganglionnaire pré thérapeutique des cancers à un stade localement avancé du col de l’utérus (FIGO IB3-IVA). Matériel et méthodes : Toutes les données pré, per et postopératoires de 331 patientes opérées pour un cancer du col de l’utérus de stade avancé, prises en charge entre 1999 et 2017 dans 9 centres en France étaient répertoriées dans la base de données FRANCOGYN. La morbi-mortalité liée à la voie d’abord chirurgicale était évaluée à l’aide de l’étude du taux de complications per et post opératoires, ainsi que de la durée d’hospitalisation. Étaient également analysées la survie globale ainsi que la survie sans récidive. Résultats : 164 patientes ont bénéficié d’un abord rétropéritonéal (groupe 1) et 167 d’un abord transpéritonéal (groupe 2). Parmi ces 331 patientes, 12 ont eu une complication per opératoire (4 du groupe 1 et 8 du groupe 2, p=0,36) et 34 une complication post opératoire (12 du groupe 1 et 22 du groupe 2, p=0,044), dont aucune n’a nécessité de reprise chirurgicale. La durée d’hospitalisation était plus courte dans le groupe 1 que dans le groupe 2 (3.87 ± 2.47 jours contre 5.17 ± 3.04 jours, p<0,001). Il n’existait pas de différence significative sur la mortalité entre les deux groupes ; 25 patientes du groupe 1 sont décédées (15,24%), contre 26 patientes du groupes 2 (15,57%). Il n’existait pas de différence significative sur la récidive ; 40 patientes du groupe 1 ont présenté une récidive (24,39%), contre 37 du groupe 2 (22,16%). Conclusion : La voie transpéritonéale présente plus de complications en postopératoire et une durée d’hospitalisation plus longue que la voie rétropéritonéale. En revanche, il n’existe pas de différence significative de survie sans récidive ou de survie globale en fonction de la voie d’abord

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Kerbage, Yohan

AUTEUR

  • Pécout, Marie
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