Titre original :

Association entre un index de précarité (score EPICES) et les bénéfices de la réhabilitation respiratoire à domicile à court, moyen et long terme chez les personnes atteintes de bronchopneumopathie chronique obstructive

Mots-clés en français :
  • Réhabilitation respiratoire
  • domicile
  • BPCO
  • tolérance à l’effort
  • qualité de vie
  • anxiété dépression
  • long terme
  • contexte socio-économique

  • Bronchopneumopathies obstructives
  • Bronchopneumopathies obstructives
  • Bronchopneumopathies obstructives
  • Bronchopneumopathies obstructives
  • Statut social
  • Broncho-pneumopathie chronique obstructive
  • Traitement par les exercices physiques
  • Soins à domicile
  • Environnement social
  • Facteurs socioéconomiques
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2019LILUM051
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 27/03/2019

Résumé en langue originale

La réhabilitation respiratoire (RR) des patients présentant une Broncho Pneumopathie Chronique Obstructive (BPCO) est efficace quels que soient la sévérité de la maladie et le lieu de réalisation, mais peu de travaux se sont intéressés à l’impact du contexte socio-économique sur ses résultats. L’objectif de cette étude observationnelle rétrospective était d’analyser les résultats de la RR à domicile, à court, moyen et long terme, sur la tolérance à l’effort, la qualité de vie et l’anxiété dépression, dans deux populations en situation ou non de précarité. Méthodes : 459 BPCO (âge : 64.2 ± 11.3 ans, VEMS : 38.9 ± 16.8 %) ont été pris en charge en RR à domicile. Le choix du domicile était fonction de l’éloignement d’un centre et/ou du souhait du patient. Le programme individualisé, associait le réentrainement à l’effort et la reprise d’activités physiques adaptées (APA), une éducation thérapeutique (ETP), un accompagnement psycho social et motivationnel, une fois par semaine pendant 8 semaines, avec poursuite des activités physiques en autonomie les autres jours de la semaine et à long terme, selon un plan d’action personnalisé. Le bilan à domicile comportait l’évaluation de la tolérance à l’effort (test de stepper de 6 minutes TS6), de l’anxiété et la dépression (Score HAD) et de la qualité de vie (VSRQ). Le contexte socio-économique était analysé sur le score EPICES, la précarité définie par un score supérieur à 30.17. Résultats : Aucun incident ou accident lors de la RR à domicile n’a été rapporté. Les BPCO en situation de précarité (60.1%) étaient plus jeunes, plus souvent des femmes, plus souvent seuls, fumeurs actifs et de catégorie socioprofessionnelle moins élevée. Au bilan initial, plus le score EPICES était élevé, plus l’anxiété dépression (HAD), la qualité de vie (VSRQ) et la capacité à l’exercice (TS6) étaient altérées. Les paramètres de la RR étaient améliorés de façon identique à court, moyen et long terme dans les deux populations. Conclusion : La RR à domicile des patients BPCO non sélectionnés, est efficace à court, moyen et long terme quelle que soit la situation socio-économique. La RR à domicile est une alternative à la prise en charge en hospitalisation complète ou en hôpital de jour en SSR, pourvu que toutes les activités, réentrainement à l’effort et APA, ETP et accompagnement psycho social et motivationnel soient réalisés.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Grosbois, Jean-Marie

AUTEUR

  • Robiquet-Héluain, Justine
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