• Langue : Français
• Discipline : Chirurgie dentaire
• Identifiant : 2019LILUC004
• Type de thèse : Doctorat de chirurgie dentaire
• Date de soutenance : 15/01/2019

Résumé en langue originale

L’autotransplantation dentaire est une technique utilisée depuis plusieurs millénaires. Il s’agit d’une opération qui a toujours été peu pratiquée du fait de sa technicité, de la faible quantité de littérature et du peu d’enseignement sur le sujet, et qui, avec l’avènement de l’implantologie, ne semble pas partie pour devenir plus courante. Cependant, en 2018, à l’ère du tout implantaire et du collage, les travaux sur l’autotransplantation dentaire sont-ils à mettre aux oubliettes ? Existe-t-il encore des indications où l’autotransplantation est la meilleure option thérapeutique ? Quelle est la situation du transplant dans son environnement parodontal ? Cette thèse démontrera tout d’abord qu’une dent transplantée se comporte de la même manière qu’une dent physiologique au niveau de son environnement parodontal, ce qui lui permet de suivre l’évolution des maxillaires. Ce qui comparativement aux implants, du fait de leur ostéointégration, ne peuvent être envisagés que lorsque le sujet a fini sa croissance. Ensuite nous verrons grâce à l’étude de la littérature sur la cicatrisation du transplant dentaire, que les indications actuelles se cantonnent dorénavant au remplacement d’une dent absente chez l’enfant et l’adolescent par une dent immature. Enfin, nous aborderons l’aspect pratique des autotransplantations, le tout illustré d’un cas clinique.

Résumé traduit

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