Titre original :

Sources de pollution de l’air au domicile : association avec fonction et symptômes respiratoires : enquête ELISABET

Mots-clés en français :
  • fonction pulmonaire
  • moisissure
  • pollution de l’air au domicile
  • symptômes respiratoires
  • enquête transversale

  • Appareil respiratoire
  • Air confiné -- Pollution
  • Logement et santé
  • Champignons microscopiques
  • Maladies pulmonaires
  • Pollution de l'air ambiant intérieur
  • Champignons
  • Enquêtes de santé
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Santé Publique
  • Identifiant : 2019LILUM046
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 15/03/2019

Résumé en langue originale

Introduction. L’exposition à la pollution de l’air au domicile peut être plus importante que l’exposition à la pollution de l’air extérieure en raison du confinement, de la durée d’exposition et de sources spécifiques de pollution. L’objectif de l’étude était d’évaluer les associations des sources de pollution de l’air au domicile avec la fonction et les symptômes respiratoires. Méthodes. L’étude porte sur 3 039 participants de l’enquête transversale ELISABET âgés de 40 à 65 ans vivant dans les agglomérations de Lille et Dunkerque, recrutés entre 2011 et 2013. La fonction respiratoire a été mesurée par spirométrie. L’exposition aux moisissures, aux combustibles intérieurs et les symptômes respiratoires ont été recueillis à l’aide d’un questionnaire lors d’entretiens dirigés. Résultats. La présence de moisissures dans au moins deux pièces (à l’exclusion des salles-de-bain et cuisines) était associée à une baisse significative de 2.5% des valeurs observées sur prédites du volume expiratoire maximal à la première seconde (IC à 95% : -4.7 à -0.29 ; p de tendance < 0.05) et un risque augmenté de sibilants (p de tendance < 0.01). La condensation visible était associée à une augmentation de la prévalence de sibilants (p < 0.05) et de toux chronique (p < 0.05). Il n’y avait pas d’associations significatives avec l’utilisation de combustibles intérieurs ou l’existence d’une ventilation/aération inadéquate. Des résultats similaires ont été retrouvés chez les sujets indemnes de pathologies pulmonaires. Conclusion. Nos résultats suggèrent que la présence de moisissures (connu pour être associé à une aggravation des symptômes chez les asthmatiques) pourrait aussi avoir un effet sur les symptômes et la fonction respiratoires en population général ainsi que chez les sujets indemnes de pathologies pulmonaires.

Résumé traduit

...

  • Directeur(s) de thèse : Dauchet, Luc

AUTEUR

  • Devien, Laurent
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