Titre original :

Marqueurs prédictifs d’anévrysme coronaire chez les patients suivis pour une maladie de Kawasaki dans les départements du Nord et du Pas-de-Calais

Mots-clés en français :
  • maladie de Kawasaki
  • anévrysme coronaire
  • z-score
  • marqueur prédictifs

  • Maladie de Kawasaki
  • Coronaropathies
  • Suivi de cohortes de malades
  • Maladie de Kawasaki
  • Anévrysme coronarien
  • Études de cohortes
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Pédiatrie
  • Identifiant : 2019LILUM045
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 15/03/2019

Résumé en langue originale

Introduction : La maladie de Kawasaki (MK) est une vascularite de l’enfant. Le pronostic de cette maladie est lié au développement d’anévrysme coronaire (CAA), et les enjeux actuels du traitement consistent à prévenir leur survenue. Le traitement repose sur les immunoglobulines (IVIG) en première intention. Dans la mise à jour des recommandations américaines de 2016, le diamètre coronaire en échographie doit être exprimé en Z-score. L’épidémiologie de cette maladie est peu connue en France. L’objectif de cette étude était de décrire la population des enfants du Nord et du Pas-de-Calais (NPDC) atteints de MK et de rechercher des marqueurs prédictifs d’atteinte coronaire. Matériel et Méthode : Il s’agit d’une étude multicentrique rétrospective réalisée sur une population d’enfants suivis entre 2006 et 2016 dans les centres hospitaliers du NPDC. Etaient relevées les données démographiques, cliniques, biologiques et échographiques au diagnostic et le suivi cardiologique des patients. Les groupes avec CAA et sans CAA après 4 semaines de suivi étaient comparés en analyse uni puis multivariée. Résultats : Nous incluions 240 enfants dans 6 centres hospitaliers. L’âge moyen était de 35±27 mois dont 20% de moins de 1 an. Le sexe ratio était de 1,8 garçon. Le diagnostic était fait en moyenne après 7 jours de fièvre. Nous retrouvions 87 enfants avec un z-score au diagnostic ≥2DS et 28 avec un CAA. Le traitement reposait sur les IVIG et 35 enfants recevaient plus d’une cure. L’aspirine à dose anti-inflammatoire puis antiagrégant plaquettaire était conduit chez 95% puis 87% des patients. On relevait 5 utilisations de corticoïdes, 1 d’anti-TNFα et 1 d’anti-IL1. Les scores prédictifs de CAA de Kobayashi, d’Egami et de Sano étaient peu sensibles et peu spécifiques. Plusieurs marqueurs étaient associés à un risque de CAA : l’âge <6 mois (OR=4, p=0,05), la résistance aux IVIG (OR=3,6, p=0,007), le z-score ≥2DS au diagnostic (OR=6,7, p=0,09 10-4) et le taux de plaquettes (Pq) >444 G/L (p=0,04). En analyse multivariée seuls le z-score au diagnostic ≥2 DS (p=0,02) et les Pq ≥444 G/l (p=0,04) étaient retrouvés. Conclusion : Comme dans les populations nord-américaine et anglaise, les scores japonais actuels ne sont pas utilisables dans la population française. Le z-score ≥2DS au diagnostic était un excellent marqueur prédictif de survenue d’anévrysme dans notre population. Contrairement aux populations japonaises, l’existence d’une thrombocytose importante ≥444000 à J7 de température est aussi un excellent marqueur prédictif de CAA dans notre population.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Domanski-Chatillon, Olivia

AUTEUR

  • Santy, Coline
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