Titre original :

Evaluation de l’impact de la mesure du monoxyde de carbone expiré sur la motivation au sevrage tabagique en EPSM des Flandres

Mots-clés en français :
  • tabac
  • monoxyde de carbone
  • motivation
  • sevrage tabagique

  • Tabagisme -- Thérapeutique
  • Monoxyde de carbone
  • Patients dans les hôpitaux psychiatriques
  • Sevrage tabagique
  • Monoxyde de carbone
  • Personnes atteintes de troubles mentaux
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2018LILUM450
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 19/12/2018

Résumé en langue originale

Contexte : Le tabagisme est la première cause de décès évitables avec 73000 décès en France en 2013. C’est donc un enjeu de santé publique. La prévalence du tabagisme est de 26,9% en 2017 dans la population nationale des 18-75 ans. La prévalence du tabagisme des patients psychotiques est de 60 à 90%. L’utilisation de la mesure de monoxyde de carbone a été utilisée sur une population de femmes en médecine de ville et en maternité. Il a été constaté que la mesure augmentait le taux de sevrage. Objectif : évaluer l’impact de la lecture de monoxyde de carbone expiré sur la motivation au sevrage tabagique dans une population de psychiatrie en EPSM des Flandres. Méthode : L’étude a été menée sur des patients de différents centres de l’EPSM des Flandres en hospitalisation ou en ambulatoire qui ont accepté de participer. Deux groupes ont été constitués : l’un avec mesure du monoxyde de carbone expiré et l’autre sans. Leur motivation à arrêter de fumer a été évaluée grâce au Q-MAT lors du premier entretien et à un mois révolu. Une analyse statistique descriptive a été réalisée. Résultat : 31 patients ont été inclus dans les deux groupes. 21 patients ont pu être réévalués dans le groupe avec mesure du monoxyde de carbone expiré et 22 patientes ont pu être réévalués dans l’autre groupe. Les patients sont âgés de 19 à 77 ans. La moyenne d’âge est de 45 ans dans les deux groupes. La consommation moyenne de tabac est de plus de 20 cigarettes par jour pour 54,8 % des patients dans le groupe avec mesure du monoxyde de carbone et 61,3% dans le groupe sans mesure du monoxyde de carbone. A l’inclusion, le score du Q-MAT est de 6,8 de moyenne dans le groupe avec mesure du monoxyde de carbone contre 3 de moyenne dans l’autre groupe. A un mois révolu, le score de Q-MAT est de 6,4 de moyenne dans le groupe avec mesure du monoxyde de carbone contre 1,7 de moyenne dans le groupe sans mesure. Conclusion : On observe un effet positif même modeste de la mesure du monoxyde de carbone expiré sur la motivation à arrêter de fumer. L’utilisation de la mesure du monoxyde de carbone expiré pourrait être reprise dans des modules d’éducation thérapeutique orientée vers la santé, mais également en médecine de ville au cabinet.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Hamek, Abdennour

AUTEUR

  • Heddadji, David
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