• Langue : Français
• Discipline : Chirurgie dentaire
• Identifiant : 2018LILUC099
• Type de thèse : Doctorat de chirurgie dentaire
• Date de soutenance : 17/12/2018

Résumé en langue originale

Depuis le 02/01/2012, les étudiants inscrits en 5e et 6e année des études odontologiques à la faculté de chirurgie dentaire de Lille peuvent faire le choix de terminer leur formation clinique au sein du service d’odontologie du Groupe Hospitalier du Havre (GHH). Ce service, né d’une collaboration entre le GHH, la communauté d’agglomération havraise (CODAH), la coordination des chirurgiens-dentistes libéraux du Havre, l’Université de Lille 2, le CHRU de Lille et la faculté de chirurgie dentaire de Lille, revêt un double objectif : 1/ élargir l’offre de soins dans un bassin de population où la démographie des chirurgiens dentistes et la dynamique d’installation sont insuffisantes, 2/ promouvoir sur ce territoire l’installation des étudiants ayant effectué une partie de leur formation dans cette structure. Cette étude avait pour objectifs de déterminer si ces praticiens s’étaient installés sur le territoire d’intérêt et de mieux comprendre ce qui conditionnait ces choix, afin de proposer des pistes d’évolution de cette collaboration, voire d’impliquer des acteurs complémentaires. Une enquête par entretien téléphonique comportant un volet quantitatif et un volet qualitatif a été menée au cours du 2e trimestre 2018. Parmi les 32 individus composant la population d’étude, 28 ont répondu à l’enquête. Les participants ont été 61,0% à déclarer exercer dans le territoire de la région Normandie au moment de l’étude et pour 43,5% dans le territoire de l’agglomération havraise. L’analyse des facteurs d’influence dans le choix du territoire d’exercice/d’installation a mis en évidence la prépondérance de la composante personnelle face à la composante professionnelle. Les résultats de l’enquête ont révélé une limite à l’exercice des jeunes praticiens sur le territoire de l’agglomération havraise du fait de difficultés grandissantes pour les praticiens les plus récemment formés à trouver un poste. Cette étude a également révélé des lacunes dans les connaissances des participants des aides à l’installation en vigueur à l’échelle locale et nationale ainsi que le peu d’effet apparent des mesures existantes d’aide à l’installation/l’exercice malgré une opinion favorable sur les mesures de nature incitative et de facilitation. A l’échelle locale, une mise en relation des chirurgiens dentistes installés et des futurs confrères ainsi qu’une réflexion sur la structuration des cabinets dentaires pourraient être envisagées. A l’échelle nationale, une meilleure communication sur les mesures existantes semble nécessaire.

Résumé traduit

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