Titre original :

Anisocories de l’enfant : stratégie diagnostique, intérêts et indications des tests pharmacologiques : étude rétrospective au centre hospitalier régional universitaire de Lille de janvier 2007 à décembre 2017 : à propos de 104 cas

Mots-clés en français :
  • anisocorie
  • Claude Bernard – Horner
  • Adie
  • paralysie du III
  • test à la cocaïne
  • test à la pilocarpine

  • Anisocorie
  • Oeil -- Maladies -- Diagnostic
  • Anisocorie
  • Anisocorie
  • Syndrome de Claude Bernard-Horner
  • Anisocorie
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Ophtalmologie
  • Identifiant : 2019LILUM028
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 15/02/2019

Résumé en langue originale

Contexte : Les anisocories de l’enfant constituent un motif de consultation de plus en plus fréquent en ophtalmologie. Elles nécessitent une prise en charge rapide et structurée afin d’identifier les étiologies rares mais graves telles que les neuroblastomes, les tumeurs solides et les lésions vasculaires. Leur prise en charge est actuellement mal codifiée. Notre étude avait pour objectif principal d’étudier les stratégies diagnostiques utilisées au CHRU de Lille afin d’évaluer l’intérêt et les indications des tests pharmacologiques. Méthode : Il s’agit d’un travail rétrospectif, mené au CHRU de Lille, étudiant les anisocories de l’enfant entre janvier 2007 et décembre 2017. Résultats : La population était constituée de 104 enfants présentant une anisocorie : 57 myosis, 15 mydriases, 24 anisocories physiologiques, 5 anisocories de cause irienne et 3 examens qui s’étaient révélés normaux. Vingt-sept pour cent des diagnostics (21 myosis et 7 mydriases) ont été modifiés par la réalisation des tests pharmacologiques. Parmi les myosis, lorsqu’il existait une suspicion clinique de Claude Bernard – Horner, la réalisation de tests pharmacologiques ne modifiait pas la prise en charge. A l’inverse, lorsque le myosis était isolé, le test à la cocaïne permettait d’identifier les syndromes de CBH infracliniques nécessitant une imagerie. Parmi les patients présentant un syndrome de Claude Bernard – Horner (n=36), 33% étaient acquis (n=12, dont 7 tumeurs ou lésions vasculaires, 2 CBH post-opératoires et 3 d’origine obstétricale), et 67% étaient idiopathiques (n=24). Dans les anisocories physiologiques, les tests pharmacologiques confirmaient le diagnostic dans 100% des cas et permettaient de s’affranchir de la réalisation d’une imagerie. Dans les cas de mydriases, les tests pharmacologiques ne semblaient pas modifier la prise en charge. Conclusion : notre étude permettait ainsi de proposer une stratégie diagnostique codifiée dans le but de diagnostiquer des étiologies lésionnelles tout en limitant les examens invasifs.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Smirnov, Vasily

AUTEUR

  • Ton Van, Céline
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