Titre original :

Situation contraceptive au moment de l’interruption volontaire de grossesse : étude observationnelle dans le service d’orthogénie de l’hôpital Jeanne de Flandre

Mots-clés en français :
  • contraception
  • IVG
  • grossesse non désirée
  • observance

  • Contraception
  • Grossesse non désirée
  • Avortement
  • Comportement en matière de contraception
  • Grossesse non désirée
  • Interruption légale de grossesse
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2019LILUM023
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 07/02/2019

Résumé en langue originale

Contexte : En 2017, 216 700 interruptions volontaires de grossesse (IVG) ont été réalisées en France. Ce nombre est stable depuis des années malgré une diversification des méthodes contraceptives et l’évolution des pratiques. L’objectif principal de l’étude était de renseigner la situation contraceptive des femmes au moment de l’IVG au CHRU de Lille. L’objectif secondaire était de regarder les trajectoires contraceptives des femmes autour de l’IVG. La dernière étude nationale sur ce sujet remonte à plus de dix ans. Matériel et méthode : Etude prospective observationnelle, menée au centre d’orthogénie de Jeanne de Flandre à Lille, incluant toutes les femmes ayant eu recours à l’IVG dans le service. L’étude a été réalisée entre août 2018 et octobre 2018. Résultats : 219 questionnaires ont été analysés soit un taux de réponse de 82 %. L’âge médian était de 27 ans [18-40]. La moitié des femmes étaient nullipares et la majorité étaient en couple. Plus d’un tiers des femmes n’avaient pas de contraception au moment de la grossesse menant à l’IVG. 30 % utilisaient la pilule, 20 % le préservatif et 5 % les méthodes barrières ou naturelles. 33 % des femmes ont arrêté ou modifié leur méthode contraceptive dans les 6 mois précédents l’IVG. Les raisons rapportées de ce changement sont les effets secondaires perçus, le fait de ne pas vouloir prendre d’hormones et une méthode qui ne convient plus. 76 % des femmes sous pilule rapportent une erreur de type oubli. L’IVG entraîne une augmentation du recours aux méthodes contraceptives médicales, et notamment aux méthodes réversibles à longue durée d’action. 30 % des femmes choisissent le DIU, 15 % l’implant et 40 % la pilule. Conclusion : La situation contraceptive au moment de la grossesse ayant donné lieu à l’IVG apparaît bien comme une phase particulière des trajectoires contraceptives des femmes. L’IVG est un moment opportun pour intervenir autour de la contraception et apporter une solution adaptée au mode de vie des femmes.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Rolland, Anne-Laure

AUTEUR

  • Crombé, Pauline
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