Titre original :

Evaluation de la fonction rénale après néphrectomie : étude de cohorte prospective de patients traités pour carcinome rénal

Mots-clés en français :
  • Fonction rénale
  • albuminurie
  • débit de filtration glomérulaire
  • cancer du rein
  • néphrectomie

  • Carcinome rénal à cellules claires
  • Néphrectomie
  • Soins médicaux -- Évaluation
  • Tumeurs du rein
  • Néphrocarcinome
  • Néphrectomie
  • Résultat thérapeutique
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Chirurgie générale
  • Identifiant : 2018LILUM438
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 10/12/2018

Résumé en langue originale

Contexte : La néphrectomie est considérée comme le traitement curatif de première intention des carcinomes à cellules rénales (CRR) localisés. L’objectif fonctionnel est la préservation de la fonction rénale (FR). La définition de l’insuffisance rénale chronique (IRC) est un débit de filtration glomérulaire (DFG) inférieur à 60ml/min/1,73m2, ou un rapport albuminurie/créatininurie (ACR) supérieur ou égal à 30mg/g pendant plus de trois mois. L’objectif de cette étude était de décrire l’évolution de la FR après néphrectomie pour CCR, selon la définition de l’IRC et déterminer les facteurs associés à la baisse de FR. Matériel et méthodes : Etude de cohorte prospective monocentrique réalisée entre Décembre 2017 et Octobre 2018, portant sur des patients majeurs opérés de néphrectomie totale élargie (NTE), ou partielle (NP) pour masse rénale suspecte localisée. L’évolution de la fonction rénale était évaluée par le DFG estimé et l’ACR, la veille de la néphrectomie, à un et trois mois postopératoires. Les données étudiées étaient démographiques, médicales, chirurgicales et tumorales. Deux analyses, univariées et multivariées par régression logistique, ont été menées sur l’association de ces données à une baisse du DFG de plus de 25% et à la dégradation de groupe pronostic d’IRC selon KDIGO (DFG et/ou ACR) à 3 mois. Résultats : 46 patients étaient inclus (21 NTE, 25 NP) (suivi médian :3,42 mois). 15 patients (32,6%), présentaient une baisse de DFG de plus de 25%. 14 patients (30,4%), présentaient une dégradation de groupe pronostic d’IRC. Les facteurs associés à une baisse de DFG de plus de 25% étaient la NTE, (p<0,001), la voie d’abord ouverte (p=0,034), la réalisation d’une surrénalectomie (p=0,029), le score R.E.N.A.L. élevé (p=0,016), le contact tumoral avec le hile rénal (p=0,027), la taille tumorale en imagerie. (p=0,001). En analyses bivariées, la NP était un facteur protecteur après ajustement de la durée opératoire (p<0,001) et de la surrénalectomie (p=0,001). Les scores R.E.N.A.L. intermédiaire (p=0,046) et élevé (p=0 ,019), ajustés au temps opératoire, étaient des facteurs de risque de baisse de DFG. Les facteurs associés à la dégradation de groupe pronostic d’IRC KDIGO étaient, un score Charlson ≥ 5 (p=0,003), l’hypertension artérielle (p=0,009), ≥3 antihypertenseurs (p=0,006), la NTE (p=0,004). Conclusion : La NP permet un maintien de la fonction rénale. Ce n’est pas le cas de la NTE. La chirurgie d’épargne néphronique doit être privilégiée, quel que soit le volume tumoral, le temps opératoire et le temps de clampage prévisibles (si inférieur à 25 minutes). La fonction rénale, les survies spécifiques et globales en dépendent.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Henon, François

AUTEUR

  • Brenier, Martin
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