• Langue : Français
• Discipline : Médecine du travail
• Identifiant : 2019LILUM013
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 28/01/2019

Résumé en langue originale

Contexte : au sein du groupe La Poste SA, l’organisation du tri des colis a été modifiée en 2018 sur des plateformes de production et de distribution de courrier. Nous avons voulu évaluer si ce changement eut des répercussions en terme d’exposition aux facteurs de risque de troubles musculo-squelettiques. Méthode : il s’agit d’une étude prospective, quantitative, multicentrique réalisée à Petite-Forêt et Roubaix. Nous avons comparé les QEC avec des salariés triant les colis, avant et après la mise en place d’une chaine mécanisée. Résultats : 70 questionnaires ont été analysés, 35 remplis avant la chaine et 35, après. Le risque de développer un TMS du dos est estimé « moyen » chez 28.6% des agents après et était moyen ou élevé chez 88.6% avant la chaine, OR = 0.049 (0.014-0.172). Le risque d’avoir un TMS de l’épaule est jugé moyen chez 54% des postiers après alors que 71.4% présentaient un risque moyen ou élevé avant, OR 0.429 IC95% (0.161-1.137). Pour le poignet, 28.6% présentaient un risque moyen ou élevé après, 68.6% présentaient ce risque avant, OR 0.2 IC 95% (0.073-0.547). Au niveau du cou, le risque d’avoir un TMS est désormais faible chez 100% des agents alors que 54.3% d’entre eux présentaient un risque moyen ou élevé avant la chaine, p<0.0001. Conclusion : La mise en place d’une chaine mécanisée a permis une baisse significative des facteurs de risque de survenue de TMS du dos, du cou et des membres supérieurs. Grâce aux QEC, nous pouvons affirmer que les facteurs de TMS, et en particulier biomécaniques, ont diminué. Il serait intéressant désormais d’observer si cette baisse de facteurs de risques s’accompagne d’une baisse réelle de survenue de TMS.

Résumé traduit

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