Titre original :

Evolution de l’activité clinique au sein d’une Unité de Soins Palliatifs d’un Centre de Lutte contre le Cancer entre 2006 et 2016

Mots-clés en français :
  • Soins palliatifs
  • évolution activité clinique
  • cadre légal

  • Soins palliatifs
  • Unités de soins palliatifs
  • Centres de lutte contre le cancer
  • Soins palliatifs
  • Établissements de cancérologie
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2018LILUM436
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 07/12/2018

Résumé en langue originale

Introduction : La médecine palliative incarne une nouvelle vision du soin centrée sur les besoins des patients et de leur entourage. L’émergence des soins palliatifs en France est encadrée par un cadre légal précis en perpétuel changement. Une compétence fondamentale d’anticipation des besoins de chacun est primordiale. L’activité clinique d’une Unité de Soins Palliatifs évolue au fil des années en s’adaptant à la population mais également en suivant les modifications du cadre légal. Méthode : Un recueil de données informatisé a été complété à l’admission et pendant le séjour de chaque patient admis dans l’Unité de Soins Palliatifs du Centre de Lutte Contre le Cancer de Lille entre le 1er Janvier 2006 et le 31 Décembre 2016. Notre analyse est centrée sur les données démographiques des patients, le recours à certaines thérapeutiques, l’admission des patients et leur devenir. Résultats : Sur les onze années de l’analyse nous avons recueilli les données de 1646 patients. Une modification de l’état clinique des patients admis dans l’unité a été observée au profit d’une autonomie plus importante, une multiplication du nombre de séjour. Une médiane de survie a été estimée à 20 jours (IC95% : 18-22). En moyenne sur les 11 années, 59.4% des patients admis le sont directement du domicile et un retour au domicile est effectué pour plus de 42% des patients. Sur le plan pharmacologique nous observons l’absence de recours obligatoire aux morphiniques, l’absence de traitement à visée carcinologique et l’utilisation du midazolam dans 40% des séjours. Conclusion : Les soins palliatifs restent des soins actifs et doivent être intégrés le plus précocement dans la prise en charge du patient. Une relation étroite avec la médecine ambulatoire semble essentielle afin de favoriser le retour au domicile tout en restant disponible pour une nouvelle hospitalisation selon les besoins du patient. Ce dernier devient véritablement acteur de sa prise en charge étant plus autonome, et sa qualité de vie en est améliorée. Un lien majeur se crée entre l’hôpital et la médecine ambulatoire pour favoriser le retour au domicile selon les souhaits du patient.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Villet, Stéphanie

AUTEUR

  • Dropsit, Typhaine
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