Titre original :

Suivi gynécologique : représentations et ressentis des patientes : étude qualitative

Mots-clés en français :
  • Suivi gynécologique
  • examen gynécologique
  • représentations
  • ressentis
  • médecine générale
  • médecin généraliste
  • gynécologue
  • sage-femme
  • patiente
  • dépistage

  • Femmes -- Santé et hygiène
  • Gynécologie
  • Organes génitaux femelles
  • Continuité des soins
  • Santé des femmes
  • Gynécologie
  • Examen gynécologique
  • Continuité des soins
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2018LILUM454
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 20/12/2018

Résumé en langue originale

Contexte : La démographie des gynécologues et la demande exponentielle des patientes, amènent les médecins généralistes à les prendre en charge dans leur suivi gynécologique de prévention. Objectif : Analyser les représentations et les ressentis qu’ont les patientes vis-à-vis du suivi gynécologique afin d’améliorer leur accompagnement en médecine générale. Méthode : Analyse par phénoménologie interprétative d’entretiens individuels compréhensifs réalisés auprès de douze femmes majeures recrutées dans des cabinets de médecine générale de la région des Hauts-de-France après consentement éclairé recueilli oralement. Les entretiens ont été enregistrés par dictaphone puis retranscrits et analysés avec triangulation des données. Résultats : Les patientes voient la nécessité d’un suivi gynécologique, mais sa représentation n’est pas unique et unanime. Elle est soumise à des facteurs extrinsèques (milieu socioéducatif et culturel) et intrinsèques (âge, pudeur, sexualité, expériences) propres à chacune. La représentation de la maladie est un facteur déterminant au dépistage (histoire familiale, craintes). La gestion de l’intime durant la consultation, et plus particulièrement l’examen, est importante (dialogue, relation « professionnel de santé/patient », aménagement du cabinet). Le choix du praticien pour le suivi gynécologique est patiente-dépendant. Le gynécologue est choisi pour ses connaissances spécialisées, mais évité pour son manque de disponibilité. Le médecin généraliste est apprécié pour son suivi longitudinal et sa relation paternaliste, qui peut être perçue comme un frein. Les patientes méconnaissent sa pratique de la gynécologie. Le genre du praticien n’est pas un élément de choix contrairement aux qualités humaines (dialogue, écoute et empathie). Les patientes déplorent un manque d’accessibilité aux informations (suivi, dépistage et prévention). La première consultation gynécologique est une étape importante, initiatrice du suivi, avec les interrogations et craintes qu’elle suscite. Conclusion : En tant que médecin de premier recours, le médecin généraliste a un rôle essentiel dans la prévention et l’information des patientes pour une bonne acceptation du suivi gynécologique. L’évolution et la connaissance de la pratique de la gynécologie par les médecins généralistes semblent nécessaires, en coordination avec les gynécologues et les sages-femmes. Les représentations et les ressentis des patientes doivent être connus des professionnels de santé.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Tilly-Dufour, Anita

AUTEUR

  • Bernard, Julie
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