Titre original :

Image du médecin généraliste en France sous la Troisième République dans les romans : quand les écrivains dépeignent leur réalité de la médecine

Mots-clés en français :
  • Médecine et littérature
  • représentation du médecin
  • stéréotype
  • médecine générale
  • histoire de la médecine

  • Médecine
  • Médecins généralistes
  • Médecins généralistes
  • Roman -- 19e siècle
  • Roman -- 20e siècle
  • La médecine dans la littérature
  • Médecins généralistes
  • Ouvrages de fiction
  • Stéréotypage
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2018LILUM449
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 18/12/2018

Résumé en langue originale

Contexte : La société française a connu de grands changements durant la Troisième République, aussi bien économiques que sociaux ou scientifiques. Le corps médical a lui aussi vécu ces mutations et y a contribué par son influence croissante sur le plan politique. La littérature, vecteur de représentations sociales, peut permettre d’esquisser l’évolution de la typologie du médecin généraliste de cette période. L’étude d’oeuvres romanesques permet de mettre en lumière les stéréotypes qui en sont véhiculés par leurs auteurs. Méthode : Une analyse qualitative par analyse de contenu a été réalisée sur un corpus de 27 ouvrages portant sur une période allant de 1870 à 1940 et rédigés par des auteurs contemporains à cette même période. Résultats : Le médecin omnipraticien de la fin du XIXème est dépeint comme un savant dévoué, compétent et consciencieux, fort de l’autorité que lui donnent les découvertes scientifiques de son époque. Il vit sa profession comme un sacerdoce. Cette image du « bon » médecin est persistante jusque dans l’Entre-deux guerres mais on y retrouve une image du médecin plus nuancée. Prompt au découragement face aux difficultés inhérentes à son exercice, mis en face de son impuissance devant la maladie et la mort, il n’en est que plus humain. La relation entre le médecin et le patient reste de type paternaliste. Elle est cependant dépeinte comme de plus en plus difficile. La médisance se perpétue. La confiance du malade s’altère. Des conflits sont exposés. Dans la vision de l’époque, le médecin est un homme. La femme-médecin n’est pas représentée. Conclusion : Le prisme romanesque nous ouvre la porte d’une certaine vision du médecin et de la médecine, celle de l’écrivain. Les relations humaines y sont au premier plan et retranscrites dans toute leur complexité. Etudier la médecine via la littérature ne peut que permettre de mieux l’appréhender.

Résumé traduit

...

  • Directeur(s) de thèse : Roesch, Gilles

AUTEUR

  • Gwizdziel, Quentin
Droits d'auteur : Ce document est protégé en vertu du Code de la Propriété Intellectuelle.
Accès réservé aux membres de l'Université de Lille sur authentification