Titre original :

Épidémiologie et prise en charge de l'anaphylaxie dans les services d'urgences pédiatriques dans le Nord-Pas-de-Calais (2015-2017)

Mots-clés en français :
  • Anaphylaxie
  • allergie
  • adrénaline
  • urgences pédiatriques

  • Anaphylaxie
  • Anaphylaxie
  • Anaphylaxie
  • Hôpitaux -- Services des urgences
  • Anaphylaxie
  • Anaphylaxie
  • Anaphylaxie
  • Anaphylaxie
  • Anaphylaxie
  • Prise en charge de la maladie
  • Service hospitalier d'urgences
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Pédiatrie
  • Identifiant : 2018LILUM445
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 14/12/2018

Résumé en langue originale

CONTEXTE : La prise en charge de l’anaphylaxie repose sur l’injection intramusculaire précoce d’adrénaline. De nombreuses études identifient une prise en charge insuffisante avant et pendant les soins aux urgences mais les facteurs associés à une prise en charge adéquate ne sont pas analysés. MÉTHODES : Les enfants (< 18 ans) consultant pour une anaphylaxie dans un des 18 services d’urgence de la région Nord-Pas de Calais, entre novembre 2015 et octobre 2017 étaient inclus de manière prospective avec une analyse rétrospective complémentaire à partir des données de la CIM10. Un questionnaire standardisé était rempli au cours du séjour aux urgences. RÉSULTATS : 149 patients (âge moyen: 7,4 ± 4,7 ans, garçons : 58%) étaient inclus dont 51% avaient un antécédent d’allergie connue, 39% un asthme, 11% un antécédent d’anaphylaxie. Les aliments (arachide, 21% ; fruit à coque, 23%) étaient en cause dans 73% des réactions et 15% étaient idiopathiques. Douze (8%) enfants ont eu une anaphylaxie au cours d’une induction de tolérance orale. Il existait un défaut d’appel des secours par les familles dans 56% des cas, un défaut d’envoi de secours médicalisés malgré l’appel des secours dans 27% des cas. Le taux global d’utilisation d’adrénaline était de 48% (par l’entourage, 11% ; en pré-hospitalier, 7%, aux urgences, 34%). 48% des familles ayant un autoinjecteur d’adrénaline prescrit l’ont effectivement utilisé. Tenant compte de la résolution spontanée des signes (36% des cas à l’admission aux urgences), 42% des enfants avaient une prise en charge adaptée de façon globale (pré-hospitalier, 9% ; aux urgences, 55%). L’adrénaline était plus souvent utilisée chez les enfants plus âgés (p=0,031). La prise en charge était d’autant plus adaptée aux urgences que le score de gravité Ring était élevé (p=0,004) et par l’équipe de secours si l’allergie était liée à l’arachide (p=0,034). L’absence de reconnaissance de la gravité potentielle était le facteur le plus cité dans la non-utilisation de l’adrénaline par les médecins. L’absence de reconnaissance de la gravité potentielle était le facteur le plus cité dans la non-utilisation de l’adrénaline par les médecins. CONCLUSION : Il existe des freins à une prise en charge adéquate de l’anaphylaxie à différents niveaux (attitude du patient et de son entourage, soins pré-hospitaliers et aux urgences). Des études à plus large échelle sont nécessaires pour mieux appréhender les facteurs de risque de réactions graves ou récurrentes.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Pouessel, Guillaume

AUTEUR

  • Antoine, Matthieu
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