Titre original :

Conséquences de l’obligation vaccinale au 1er janvier 2018 : analyse des modifications de pratique des médecins généralistes lors de la prescription

Mots-clés en français :
  • Vaccination
  • nourrissons
  • obligation vaccinale
  • hésitation vaccinale

  • Vaccination des enfants
  • Médecine -- Pratique
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Médecins généralistes
  • Vaccination
  • Vaccination de masse
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Médecins généralistes
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2018LILUM432
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 29/11/2018

Résumé en langue originale

Contexte : Depuis les années 2000 est apparu en France un nouveau phénomène, celui de l’hésitation vaccinale. Il s’accompagne d’une couverture vaccinale insuffisante pour les vaccins recommandés et l’apparition d’épidémies telles que la rougeole. Afin d’améliorer la couverture vaccinale et d’avoir une protection collective efficace contre les maladies infectieuses, l’obligation vaccinale des nourrissons a été votée le 28 octobre 2017 et tous les vaccins sont rendus obligatoires au 1er janvier 2018. Méthode : Notre étude est épidémiologique, quantitative, observationnelle, descriptive, transversale. Elle a été réalisée pendant 44 jours dans les départements du Nord et du Pas-de-Calais. Nous avons interrogé des médecins généralistes par l’envoi d’un questionnaire par mail du 22 juillet 2018 au 4 septembre 2018. Résultats : Nous avons interprété 737 réponses sur 2528. 53,03 % (IC 95 % [49,33 ; 56,71]) des médecins interrogés pensent que l’obligation vaccinale n’a ni facilité ni compliqué la vaccination des nourrissons. Le temps consacré à la prescription des vaccins est égal pour la majorité des médecins (82,32 % ; IC 95 % [79,34 ; 85,03]). Seuls 3,49 % des médecins interrogés ne discutent jamais de l’intérêt des vaccins (IC 95 % [2,25 ; 5,15]). Malgré l’obligation vaccinale, 27,55 % des médecins répondent qu’ils ne prescrivent parfois pas tous les vaccins selon la demande des parents (IC 95 % [24,14 ; 31,17]). Conclusion : Notre étude a montré que l’obligation vaccinale a peu changé la pratique des médecins généralistes lors de la prescription, ils y passent autant de temps et délivrent les mêmes informations. Il serait désormais intéressant de connaitre l’avis des parents et les conséquences de l’obligation vaccinale sur la couverture vaccinale en France.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Lecouvez, Frédéric

AUTEUR

  • Becourt, Margaux
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