Titre original :

Influence de la précarité dans les dysfonctions érectiles et leur prise en charge

Mots-clés en français :
  • Précarité
  • dysfonctions érectiles
  • étude qualitative

  • Insuffisance érectile
  • Pauvreté
  • Exclusion sociale
  • Dysfonctionnement érectile
  • Pauvreté
  • Prise en charge de la maladie
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2018LILUM422
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 13/11/2018

Résumé en langue originale

Contexte : Les dysfonctions érectiles sont fréquentes, notamment chez les patients en situation de précarité. Bien qu’il existe une relation entre la gravité du trouble et l’importance de la précarité, aucun lien direct pouvant expliquer cette corrélation n’a été décrit. L’objectif de cette étude est de connaître l’influence de la précarité dans les troubles de l’érection ainsi qu’évaluer le coût des traitements dans leurs prises en charge. Méthode : Analyse par théorisation ancrée, d’entretiens individuels compréhensifs réalisés auprès de patients de plus de 45 ans, ayant des troubles de l’érection. Le recrutement s’est fait auprès de médecins généralistes des Hauts de France. L’analyse ainsi que la triangulation ont été réalisées à l’aide du logiciel Nvivo 10. Résultats : Les patients décrivaient des mécanismes de conditionnement négatifs, alimentant un cercle vicieux responsable d’un souffrance psychique et physique. Cette souffrance semble être contrebalancée par la partenaire de vie, qui apporte un conditionnement positif au patient, l’aidant à surmonter cette épreuve. Cette analyse montre l’intérêt de prendre en charge ces dysfonctions érectiles, tout en intégrant la partenaire dans le processus de soin. L’analyse des dysfonctions érectiles et de la précarité, ne montre pas de lien direct entre les deux. Ceci est expliqué par un vécu « normal » d’être précaire de la part des patients. Ainsi, les difficultés psycho sociales rencontrées n’ont pas eu d’impact sur la sexualité des patients. On aurait pu penser que le coût élevé des traitements pouvait représenter un frein. Finalement tous les patients rencontrés étaient favorables à accepter un traitement. Ce coût est relayé au second plan suite aux bénéfices apportés au retour d’une fonction érectile satisfaisante pour le couple. Conclusion : Cette étude réaffirme l’intérêt de prendre en charge les dysfonctions érectiles en médecine générale, d’autant plus au sein de cette population, chez laquelle plusieurs praticiens pensent que la sexualité joue un rôle secondaire. Il serait intéressant de parler plus précocement de cette pathologie multifactorielle, afin à la fois de la prévenir, mais également de dépister les facteurs de risques cardiovasculaires très présents dans cette population.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Dhalenne, Nathalie

AUTEUR

  • Bobillier, Matthieu
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