Titre original :

Evaluation de l’héxylaminolévulinate dans la prise en charge des tumeurs vésicales par réutilisation de la base nationale du PMSI

Mots-clés en français :
  • Cancer de vessie
  • résection transurétrale de vessie
  • héxylaminolévulinate
  • cystoscopie à la lumière bleue
  • cystoscopie à la lumière blanche
  • PMSI.

  • Vessie
  • Vessie
  • Fluorescence
  • Soins médicaux -- Évaluation
  • Programme de médicalisation des systèmes d'information
  • Tumeurs de la vessie urinaire
  • Tumeurs de la vessie urinaire
  • Cystoscopie
  • Acide amino-lévulinique
  • Fluorescence
  • Résultat thérapeutique
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2018LILUM426
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 20/11/2018

Résumé en langue originale

Introduction : La cystoscopie à la lumière bleue (CLB) améliore la détection du cancer de vessie (CV), réduit les récidives de CV par rapport à la cystoscopie standard (CS). L'effet sur la survie globale reste controversé. L’objectif de cette étude était d'évaluer l'effet de la CLB sur la survie globale des patients présentant un CV à l'aide d'une base de données administrative nationale. L'objectif secondaire était d'évaluer les taux de récidive et de progression de CV. Matériel et Méthodes : Une étude de cohorte rétrospective basée sur les données de 2008 à 2014 du PMSI (base de données médico-administrative française) a été réalisée. Tous les patients subissant une première résection transurétrale de vessie (RTUV) entre 2010 et 2014 ont été inclus. Les patients ayant subi des actes médico-chirurgicaux évocateurs d’une tumeur de vessie infiltrant le muscle (TVIM) dans les 90 jours suivant la RTUV ont été exclus. L'exposition était d’être pris en charge dans un établissement utilisant fréquemment l’HAL : les hôpitaux étaient classés comme « hôpitaux CLB » lorsque plus de 10% des RTUV étaient réalisées avec l’HAL et comme « hôpitaux CS » pour les autres. Les critères de jugement étaient les suivants : le décès, la cystectomie, la RTUV ou la chimiothérapie survenant au cours de la période de suivi. Des analyses de survie (modèles de Cox) et régressions logistiques ont été effectuées. Résultats : De 2008 à 2014, 301 300 patients ont eu au moins une RTUV en France. Après exclusion, 14 091 patients ont été assignés au groupe « hôpitaux CLB » et 39 236 au groupe « hôpitaux CS ». La probabilité de survie globale était de 0,962 (IC 95% [0,961 ; 0,964]) à 1 an, 0,923 (IC 95% [0,920 ; 0,925]) à 2 ans et 0,844 (IC 95% [0,838 ; 0.850]) à 5 ans. Avec l'analyse de Cox multivariée, les « hôpitaux CLB » n'ont pas présenté d’augmentation de la survie, HR = 1,02 (IC 95% [0,953; 1.09]). La régression logistique multivariée a montré que le risque de cystectomie à 1 an était significativement augmenté dans le groupe « hôpitaux CLB » OR=1,19 (IC 95% [1,05 ; 1,35]). Dans les « hôpitaux CLB », la probabilité de réaliser une seconde RTUV n’était pas significativement modifiée, HR=1.04 (IC 95% [1,00 ; 1,07]). Conclusion : Les hôpitaux utilisant la CLB n'ont pas présenté d’augmentation de la survie globale des patients présentant un CV au cours de la durée de l’étude.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Marcq, Gautier

AUTEUR

  • Jansens, Henri
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