Titre original :

Impact de l’embolisation préventive de l’artère mésentérique inférieure sur l’évolution des anévrismes de l’aorte abdominale après exclusion endovasculaire

Mots-clés en français :
  • EVAR
  • anévrisme de l’aorte abdominale
  • embolisation
  • artère mésentérique inférieure
  • endofuite type II

  • Anévrisme de l'aorte abdominale
  • Prothèses vasculaires
  • Embolisation
  • Mésentère
  • Chirurgie endovasculaire
  • Soins médicaux -- Évaluation
  • Anévrysme de l'aorte abdominale
  • Implantation de prothèses vasculaires
  • Embolisation thérapeutique
  • Artère mésentérique inférieure
  • Résultat thérapeutique
  • Étude comparative
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Chirurgie générale
  • Identifiant : 2018LILUM427
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 20/11/2018

Résumé en langue originale

Introduction : Le traitement endovasculaire des anévrismes de l’aorte abdominale nécessite un suivi régulier pour dépister les complications qui lui sont propres, telles que les endofuites (EF). Les EF de type II sont les plus fréquentes et peuvent avoir un rôle délétère sur l’évolution du sac anévrismal. L’embolisation préventive de l’artère mésentérique inférieure (AMI) a pour but de prévenir ce type de complication, mais son intérêt reste débattu. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’impact de l’embolisation préventive de l’AMI sur l’évolution du sac anévrismal au cours du suivi après exclusion d’un anévrisme aortique par endoprothèse. Matériels et méthodes : Dans cette étude rétrospective, tous les patients ayant bénéficié d’une exclusion endovasculaire d’anévrisme de l’aorte abdominale entre janvier 2015 et juillet 2017 étaient inclus. Les patients pris en charge dans un contexte de rupture et d’intervention secondaire étaient exclus. Les patients chez qui l’origine de l’AMI n’était pas perméable lors de l’implantation de l’endoprothèse étaient exclus de l’analyse statistique. Deux groupes étaient comparés : le groupe « embolisé », chez qui l’AMI était embolisée de manière préventive avant l’exclusion endovasculaire (à la discrétion de l’opérateur), et le groupe « non embolisé ». L’évolution du diamètre du sac anévrismal au cours du suivi, la mortalité, et le taux de réintervention étaient évalués. Résultats : Parmi les 289 patients inclus, 194 étaient analysés. Cinquante-deux patients bénéficiaient d’une embolisation préventive de l’AMI. La durée de procédure, le taux d’irradiation et le volume de contraste n’apparaissaient pas différents entre les deux groupes. Il n’existait pas non plus d’augmentation significative des complications à type d’ischémie colique. L’embolisation de l’AMI n’avait pas d’impact sur la survie globale ou sur le taux de réintervention. En analyse multivariée, l’embolisation de l’AMI n’était pas un facteur protecteur d’augmentation du sac au cours du suivi, et semblait plutôt être un facteur de risque (RR=2,7 [0,9-8,1] ; p = 0,08) au sein de la cohorte. Par ailleurs, la présence d’une artère rénale accessoire et le diamètre initial de l’anévrisme étaient identifiés comme des facteurs de risque indépendants d’augmentation du sac anévrismal (respectivement RR = 1,1 [1,03-1,2] ; p < 0,01 et RR = 5,5 [1,8-17,1] p < 0,01). Conclusion : A l’échelle locale, l’embolisation préventive de l’AMI semble être délétère. Ces résultats ne sont néanmoins pas extrapolables à la population générale en raison de l’absence de significativité. La présence d’une artère rénale accessoire et le diamètre initial de l’anévrisme sont des facteurs de risque indépendants d’évolution secondaire des sacs anévrismaux.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Hertault, Adrien

AUTEUR

  • Petit, Pierre
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