Titre original :

Impact de la mise en place d’un protocole d’instauration de la VNI, de la surveillance d’un patient sous VNI et d’une formation IDE dans la réussite d’une première séance de VNI au SAU du GHSC

Mots-clés en français :
  • Ventilation non invasive
  • formation
  • protocole
  • urgence

  • Ventilation non invasive
  • Infirmières -- Formation
  • Hôpitaux -- Services des urgences
  • Hôpitaux -- Services des urgences
  • Ventilation non effractive
  • Personnel infirmier hospitalier
  • Formation en interne
  • Service hospitalier d'urgences
  • Études contrôlées avant-après
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2018LILUM420
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 08/11/2018

Résumé en langue originale

Contexte : L’utilisation de la ventilation non invasive dans nos services d’urgence est en plein essor et le cadre de son utilisation est parfaitement défini depuis la 3è conférence de consensus commune de 2006. Cette conférence mentionne le manque d’expertise de l’équipe soignante comme une contre-indication à l’utilisation de la VNI. Le but de ce travail est d’évaluer l’impact de la formation des IDE au sein d’un service d’urgence ainsi que la mise en place d’un protocole de service d’instauration d’une VNI et de sa surveillance. Méthode : Le travail s’est déroulé au sein du service d’urgence du GHSC. L’étude est prospective, analytique, comparative de type AVANT/APRES et s’est déroulée du 1er décembre 2017 au 30 mai 2018. Résultats : Concernant la partie formation, le taux de participation s’est élevé à 69.2% pour les IDE et 54.5% pour les médecins. Concernant le recueil, 15 patients ont pu être inclus dans le sous-groupe AVANT formation contre 17 dans le sous-groupe APRES formation et mise en place du protocole de service. Ces deux sous-groupes de population étaient statistiquement comparables au début de leur prise en charge concernant les données démographiques, cliniques et gazométriques (p> 0.05). Après une heure de prise en charge, le sous-groupe AVANT formation n’était pas statistiquement amélioré par la VNI (p(PaCO2)=0.191 et p(Fr)=0.157) contrairement au sous-groupe APRES formation (p(PaCO2)=0.023 et p(Fr)=0.039). Le ressenti global de la séance de VNI n’était pas statistiquement différent entre les deux sous-groupes que ce soit pour le ressenti du patient (p=0.089) ou du soignant (p=0.526). Le travail n’a pas permis d’améliorer de façon significative les complications secondaires à l’instauration d’une VNI (p>0.05). Conclusion : La ventilation non invasive en médecine d’urgence est une pratique qui tend à se généraliser confrontant les équipes soignantes à deux problématiques : la formation et la protocolisation. Ces deux éléments sont des aspects indispensables à la bonne prise en charge des patients sous VNI et sont, pour le moment, sous-estimés au sein des organismes facultaires. Les axes d’amélioration pour tendre vers une homogénéisation des pratiques sont multiples et passent notamment par le DES de Médecine d’Urgence mais aussi par le développement d’actions régionales communes et coordonnées par les différentes instances régionales impliquées dans la formation.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Denoeux, Pierre-Olivier

AUTEUR

  • Brazy, matthieu
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