Titre original :

Sport santé sur ordonnance : analyse des ressentis et des freins concernant la prescription d'activités physiques adaptées pour les patients en ALD chez des médecins généralistes ayant réalisés une formation à cette prescription

Mots-clés en français :
  • activité physique
  • sport
  • activité physique adaptée
  • réseau sport santé
  • médecine générale
  • IRBMS
  • FMC-action
  • sport sur ordonnance
  • freins
  • prescription
  • financement
  • formation

  • Thérapeutique par l'exercice
  • Affections de longue durée
  • Activité physique adaptée
  • Maladie chronique
  • Traitement par les exercices physiques
  • Exercice physique
  • Ordonnances
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2018LILUM297
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 27/09/2018

Résumé en langue originale

Introduction : La prise de conscience des pouvoirs publics concernant le poids de la sédentarité comme enjeu de santé publique a permis la mise en place du dispositif « sport santé sur ordonnance » permettant aux médecins généralistes (MG) de pouvoir prescrire de l'activité physique adaptée (APA) aux patients porteurs d'une ALD. Cependant la généralisation de ce dispositif est difficile à se développer en raison de nombreux freins identifiés dans des études précédentes. L'objectif principal de l'étude était d'évaluer les ressentis et les freins à la prescription d'APA chez les MG après avoir effectué une formation à la prescription. Les objectifs secondaires étaient de mettre en évidence les attentes concernant la mise en place d'actions sport santé et de comprendre pourquoi la somme de ces motivations n'abouti pas à un véritable maillage sport santé en France. Méthode : Il s'agit d'une étude descriptive qualitative, prospective, interrogeant les médecins généralistes ayant réalisés une formation à la prescription d'activité physique adaptée en ligne via le MOOC de l'IRBMS ou en présentielle via FMC-ActioN par questionnaire électronique envoyé de février à mai 2018. Résultats : 675 mails ont été envoyés avec un taux de réponse de 23.3%. Au total 96 MG répondaient aux critères d'inclusion. 79% considéraient cette formation nécessaire et 64% se sentaient aptes à prescrire de l'APA ,85% répondants convaincus du bénéfice de cette prescription après la formation mais peu ont prescrit. Pour optimiser la prescription 73% voudraient une consultation et une cotation spécifique. 57% disent avoir eu des refus de prescription en raison du manque de financement et 82% affirment que c'est un frein à leur prescription. 75% estiment ne pas être suffisamment informés des dispositifs régionaux « sport santé» avec 81% ayant du mal à trouver des structures d'accueils. Selon le MG 77% estiment que le ministère de la santé est l'institution la plus adaptée pour répondre à cet enjeu. Conclusion : De nombreux freins émergent de notre étude limitant la généralisation du dispositif sport santé sur ordonnance. Notre panel de MG sensible à la prescription de l'APA comme thérapie non médicamenteuse propose : D'accompagner les tous acteurs en renforçant la formation, de sensibiliser le public concerné à la thématique sport santé, d'optimiser le rôle des réseaux sport santé auprès des MG, de mettre en place un financement réaliste et pérenne.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Bacquaert, Patrick

AUTEUR

  • Rucar, Benjamin
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