• Langue : Français
• Discipline : Pharmacie
• Identifiant : 2018LILUE131
• Type de thèse : Doctorat de pharmacie
• Date de soutenance : 26/09/2018

Résumé en langue originale

Les mycoplasmes génitaux sont les plus petites bactéries capables de se multiplier en dehors d’une cellule vivante. Ils sont isolés pour la première fois en 1937 pour Mycoplasma hominis et seulement en 1981 pour Mycoplasma genitalium. Mycoplasma hominis et Ureaplasma spp. peuvent faire partie de la flore commensale à faible concentration. Mycoplasma genitalium est, lui, considéré comme un agent d’IST. Il est d’ailleurs surnommé la « nouvelle Chlamydia », étant quasiment autant isolé que Chlamydia trachomatis, étant à l’origine d’urétrites non gonococciques. Il pourrait également jouer un rôle dans l’infertilité d’origine tubaire ou dans les complications accompagnant la grossesse. La plupart du temps, la colonisation par ces micro-organismes est asymptomatique et ces bactéries ne sont pas les premières que les cliniciens recherchent dans un contexte évocateur d’infection. D’ailleurs, le dépistage qui n’est pas remboursé par l’Assurance Maladie, n’est pas systématique comme c’est le cas pour le virus de l’immunodéficience acquise. En effet, il n’existe aucun programme de santé publique visant ces bactéries atypiques. Actuellement, leur résistance aux antibiotiques va croissante. Il paraît donc nécessaire d’approfondir nos connaissances sur ces micro-organismes. Enfin, le Pharmacien doit pouvoir jouer un rôle sur le plan préventif et dans la gestion de la prise en charge des pathologies liées à ces mycoplasmes

Résumé traduit

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