Titre original :

Impact pronostique de la DLCO en pré et post-allogreffe de cellules souches hématopoïétiques sur la survenue de complications pulmonaires tardives non infectieuses

Mots-clés en français :
  • Allogreffe
  • bronchiolite oblitérante
  • DLCO

  • Allogreffes
  • Cellules souches hématopoïétiques
  • Monoxyde de carbone
  • Capacité de diffusion pulmonaire
  • Bronchiolite oblitérante
  • Allogreffes
  • Cellules souches hématopoïétiques
  • Monoxyde de carbone
  • Capacité de diffusion pulmonaire
  • Bronchiolite oblitérante
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Pneumologie
  • Identifiant : 2018LILUM394
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 22/10/2018

Résumé en langue originale

Introduction : La bronchiolite oblitérante (BO) grève le pronostic et la qualité de vie des patients ayant bénéficié d’une allogreffe de cellules souches hématopoïétiques. L’étude a porté sur l’impact pronostique de la DLCO (capacité de transfert du monoxyde de carbone) avant et après l’allogreffe sur la survenue d’une BO. Matériel et méthodes : L’étude monocentrique, rétrospective incluait tous les patients ayant eu une allogreffe au Centre Hospitalier Universitaire de Lille de janvier 2012 à décembre 2015. Le bilan respiratoire était effectué avant et à 100 jours de l’allogreffe. La survenue d’une BO, la survie globale, la mortalité non liée à une rechute de la maladie hématologique (NRM) et la survie sans rechute de la maladie étaient évaluées. Résultats : 412 patients ont été inclus avec une prévalence de 4,6% de BO. La DLCO moyenne avant allogreffe était de 93% (±16,5) chez les patients sans BO contre 87,8% (±19,9) (p=0,3), à 100 jours de 75,6% (± 14) contre 79,5% (± 17) respectivement (p=0,39). L’incidence de BO était de 5,3% quand DLCO≥ 80%, 4,2% quand 80%>DLCO>65%, nulle quand 65%≥DLCO (p=0,32). Aucun impact de la DLCO n’était retrouvé sur la survie globale, la NRM ou la survie sans rechute. Conclusion : La DLCO avant et après allogreffe de CSH n’est pas prédictive de l’apparition d’une BO. Elle n’est pas pronostique de la survie globale, la NRM ou la survie sans rechute. Ceci remet en question son poids dans l’évaluation avant allogreffe et questionne sur l’utilité de sa réalisation après allogreffe.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Wallyn, Frédéric

AUTEUR

  • Picaud, Marjorie
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