Titre original :

Infection de site opératoire post chirurgie colorectale : étude observationnelle au CHRU de Lille

Mots-clés en français :
  • Infection site opératoire
  • colorectale
  • antibioprophylaxie
  • préparation mécanique

  • Infections chirurgicales
  • Infections nosocomiales
  • Appareil digestif
  • Antibioprophylaxie
  • Infection de plaie opératoire
  • Infection croisée
  • Incidence
  • Chirurgie colorectale
  • Antibioprophylaxie
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Anesthésie Réanimation
  • Identifiant : 2018LILUM408
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 29/10/2018

Résumé en langue originale

Introduction : La chirurgie colorectale est parmi les chirurgies les plus génératrices d’infections de site opératoire (ISO). Ces dernières ont été élevées au rang de priorité par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) de par leur fréquence (3ème source d’infection nosocomiale) et de par leur caractère évitable. Matériels et méthodes : Les patients de l’étude représentent la population lilloise de l’étude COMBINE. Cette étude, actuellement en cours, est prospective, randomisée, thérapeutique, en double aveugle contre placebo, multicentrique et stratifiée. Elle vise à comparer l’efficacité de l’association d’une antibioprophylaxie intraveineuse par Céfoxitine et orale par Ornidazole contre l’antibioprophylaxie intraveineuse seule par Céfoxitine. Le critère de jugement principal est la survenue d’une ISO à 30 jours de la chirurgie. L’étude COMBINE étant en cours, la levée d’aveugle n’a pu être réalisée. L’étude lilloise est donc strictement descriptive. Le résultat principal est l’incidence des ISO. Les résultats secondaires sont le type d’ISO, la recherches de facteurs associés à la survenue d’ISO et le respect des recommandations de l’OMS. Résultats : 222 patients étaient éligibles. 101 patients présentaient des critères d’exclusion. 121 patients ont donc été inclus. Au total, 21 patients soit 17% des patients ont présenté des complications infectieuses.11 patients soit 9% de la population ont présentés une ISO, 10 lors de l’hospitalisation, 1 patient à son domicile. Les ISO étaient superficielles dans 30% des cas, profondes dans 60% des cas et touchant un organe dans 10% des cas. Le seul facteur associé à la survenue d’ISO était la réalisation d’une anastomose manuelle. Discussion : L’incidence des ISO en chirurgie viscérale au CHRU de Lille est de 9%. L’incidence mesurée est supérieure à l’incidence nationale mesurée par le réseau RAISIN mais équivalente au sous-groupe des patients ayant une probabilité plus grande de développer une ISO (score NNIS = 2). Le respect des recommandations de l’OMS reste perfectible. L’étude présente un biais de sélection majeur avec un taux d’exclusion proche de 50%. Par ailleurs, du fait d’un nombre d’événements principaux faible, il n’a pas été possible de réaliser une analyse multivariée. Conclusion : l’incidence des ISO au sein de la population inclus était de 9% pour une population à risque selon le score NNIS. Elle était sensiblement la même que l’incidence nationale.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Garot, Matthias

AUTEUR

  • Seddiki, Karim
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