Titre original :

Evaluation des coûts des différents traitements intravitréens dans la gestion de l’oedème maculaire diabétique

Mots-clés en français :
  • Oedème maculaire diabétique
  • IVT
  • coûts
  • vraie vie
  • France
  • OMD

  • Oedèmes maculaires
  • Rétinopathie diabétique
  • Diabètes -- Complications
  • Injections intraoculaires
  • Soins médicaux -- Coût
  • Oedème maculaire
  • Rétinopathie diabétique
  • Complications du diabète
  • Injections intravitréennes
  • Coûts des soins de santé
  • Analyse coût-bénéfice
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Ophtalmologie
  • Identifiant : 2018LILUM404
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 26/10/2018

Résumé en langue originale

Contexte : L’oedème maculaire diabétique est la principale cause de baisse d’acuité visuelle voire de cécité chez les patients atteints de rétinopathie diabétique, dont la prévalence est en nette augmentation. Les études randomisées ont permis l’évaluation de l’efficacité des injections intravitréennes avec des résultats similaires à deux ans. L’objectif de cette étude de vraie vie est d’évaluer les coûts directs des IVT chez les patients naïfs, sur une durée de deux ans, par latéralité pour chacune des molécules ayant l’AMM : ranibizumab, aflibercept, dexaméthasone. Méthodes : Dans cette étude rétrospective, 54 patients, soit 86 yeux, ont été recrutés rétrospectivement de manière consécutive lors des séances d’IVT au CHRU de Lille sur 6 mois entre février et août 2018. Les dossiers sont consultés et les données cliniques sont recueillies sur les deux premières années de traitement à partir de la décision d’injecter. Les coûts sont calculés d’un point de vue du payeur donc de la sécurité sociale. Résultats : Les coûts directs médians pour un traitement unilatéral sont de 9.938€ pour le ranibizumab, 10.007€ pour l’aflibercept et 8.750€ pour la dexaméthasone. Pour un traitement bilatéral, les coûts sont respectivement de 17.459€, 19.175€ et 12.312€. Secondairement, nos résultats d’efficacité sont légèrement inférieurs pour les anti-VEGF par rapport aux études randomisées en raison d’un nombre d’injections inférieur, et également inférieurs pour les résultats en vraie vie pour le ranibizumab. Pour la dexaméthasone, l’efficacité est similaire entre nos études, les essais randomisés et les études de vraie vie. Le profil de tolérance de la dexaméthasone est similaire aux études avec en premier lieu un risque de cataracte puis d’hyperpression oculaire contrôlée sous traitement topique. Conclusion : Cette étude apporte des informations supplémentaires au clinicien dans son choix thérapeutique. L’arrivée sur le marché de nouvelles molécules associée aux contraintes économiques fortes modifiera encore le paysage thérapeutique tout en visant un rapport coût/efficacité élevé.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Gruchala, Clément

AUTEUR

  • Thomann, Alexandre
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