Titre original :

Diabète gestationnel précoce versus diabète gestationnel tardif : analyse des issues de grossesse de 2915 patientes

Mots-clés en français :
  • Diabète gestationnel
  • recommandations IADPSG
  • dépistage
  • diabète gestationnel précoce
  • macrosomie

  • Diabète gestationnel
  • Diabète gestationnel
  • Grossesse -- Complications
  • Macrosomie foetale
  • Diabète gestationnel
  • Complications de la grossesse
  • Guide de bonnes pratiques
  • Diagnostic précoce
  • Issue de la grossesse
  • Macrosomie foetale
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2018LILUM392
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 19/10/2018

Résumé en langue originale

Introduction : Les nouvelles recommandations du diabète gestationnel (DG) permettent d’identifier 2 types de populations, soit des patientes dépistées précocement « DG précoce », soit des patientes dépistées après 24 SA identifiées comme « DG tardif ». Il semble qu’il y ait un consensus pour définir le « DG précoce » lorsque le diagnostic est posé avant 20 SA. Nous avons à ce jour peu de données sur les caractéristiques maternelles et issues de grossesses des « DG précoces ». L’objectif principal est de comparer, dans une large cohorte, les issues de grossesses parmi les 2 types de population de DGl. Patients et Méthodes : Etude rétrospective de patientes DG avec facteurs de risques selon les critères de l’IADPSG venues au CHU de Lille entre le 1 février 2011 et le 31 décembre 2016. Nous avons inclus les patientes « DG précoces » (diagnostic avant 20 SA) et « DG tardif » (diagnostic après 24 SA). La prise en charge diabétologique et obstétricale a été faite selon les recommandations de la SFD et du CNGOF. L’association entre le moment du diagnostic (précoce vs tardif) et la macrosomie (poids de naissance ≥90ème percentile selon AUDIPOG) a été étudiée avec une régression logistique permettant l’ajustement sur les facteurs confondants potentiels (âge maternel, parité et IMC pré-gestationnel). Résultats : Parmi les 2915 DG, les « DG précoces » représentent 49,4% des patientes (n=1441), 1474 patientes ont un « DG tardif ». Aucune différence significative n’est retrouvée entre les 2 groupes pour l’âge et la parité. Par contre, les « DG précoces » ont un IMC pré-gestationnel plus élevé que les « DG tardif » (p<0,001). La moyenne d’HbA1c est plus basse dans le groupe « DG précoce » que dans le groupe « DG tardif » (p< 0,001). Le délai de prise en charge est plus long dans le groupe DG précoce (p < 0,001). Par ailleurs 41.1% des DG précoces ont eu une insulinothérapie versus 21,6% dans le groupe DG tardif (p< 0,001). Les taux de macrosomie sont respectivement de 17,8% versus 17,2% respectivement dans les 2 groupes. Après ajustement sur les facteurs confondants, aucune association statistiquement significative n’est retrouvée entre le moment du diagnostic et la macrosomie (OR= 1,03 IC 95% 0,86-1,23 avec catégorie de référence « DG précoce »). Conclusion Cette étude réalisée dans une large cohorte montre que le moment du diagnostic de DG précoce versus tardif ne semble pas modifier le risque de macrosomie.

Résumé traduit

...

  • Directeur(s) de thèse : Vambergue, Anne

AUTEUR

  • Raynaud, Antoine
Droits d'auteur : Ce document est protégé en vertu du Code de la Propriété Intellectuelle.
Accès libre