Titre original :

Le médecin généraliste et la vaccination anti-pneumococcique chez l’adulte : les raisons d’un oubli

Mots-clés en français :
  • Médecin généraliste
  • vaccin
  • pneumocoque
  • adulte
  • étude qualitative

  • Vaccins
  • Infections à pneumocoque
  • Médecins généralistes
  • Médecins généralistes
  • Vaccins antipneumococciques
  • Infections à pneumocoques
  • Médecins généralistes
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2018LILUM401
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 25/10/2018

Résumé en langue originale

Introduction : Les infections à pneumocoque sont responsables d’une morbi-mortalité importante dans le monde. En France, la vaccination anti-pneumococcique (VAP) est recommandée chez les patients immunodéprimés ou porteurs de pathologies les prédisposant aux infections à pneumocoque. La couverture vaccinale chez ces adultes à risque est faible, nous avons voulu en connaître les raisons. Matériel et méthode : Nous avons réalisé une étude qualitative, par entretiens semidirigés auprès de 14 médecins généralistes (MG) des départements du Nord et de Seine- Maritime. Les entretiens ont été menés jusqu’à suffisance des données. Résultats : Les MG associent le pneumocoque aux infections respiratoires et ont le réflexe de proposer la VAP à leurs patients ayant des pathologies pulmonaires. Ils oublient de la proposer aux autres patients à risque car elle n’est pas intégrée dans une prise en charge systématique. Ils sont conscients du taux insuffisant de couverture vaccinale et sont prêts à améliorer leur pratique. Les recommandations actuelles sont mal connues. Elles sont difficiles à retenir et le schéma vaccinal paraît complexe. Celui-ci n’a pas pu être réalisé correctement du fait de l’absence d’un des deux vaccins en pharmacie de ville. Certains médecins émettent des doutes sur l’utilité de la vaccination selon les recommandations actuelles. Les MG soulignent un manque d’information. La VAP est bien acceptée par les patients qui ont conscience de leur risque d’infection à pneumocoque. Pour augmenter la couverture vaccinale des patients à risque, les médecins proposent une plus grande sensibilisation des MG et des patients. Ils proposent des mesures leur permettant de penser plus facilement et plus souvent à la VAP, tels que le développement d’outils informatiques ou des mesures incitatives de la sécurité sociale. L’association de la VAP à la campagne annuelle anti-grippale ou l’extension de ces indications aux patients de plus de 65 ans seraient aussi un moyen d’y penser plus facilement, mais cette dernière proposition ne serait pas coût-efficace. Les médecins spécialistes d’organe ont également un rôle à jouer dans l’information et l’incitation à la VAP. Conclusion : La couverture vaccinale contre le pneumocoque est insuffisante. Les principales raisons en sont un défaut d’information des médecins et des patients. Les MG souhaitent une meilleure collaboration entre les autorités et les différents acteurs de santé.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Delforge, François

AUTEUR

  • Francke, Marie
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