Titre original :

Impact des nouvelles recommandations du diabète gestationnel sur la prévalence et la morbidité materno-foetale

Mots-clés en français :
  • Diabète gestationnel
  • dépistage
  • recommandations IADPSG
  • macrosomie
  • morbidité materno-foetale

  • Diabète gestationnel
  • Diabète gestationnel
  • Grossesse -- Complications
  • Macrosomie foetale
  • Diabète gestationnel
  • Complications de la grossesse
  • Guide de bonnes pratiques
  • Issue de la grossesse
  • Macrosomie foetale
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2018LILUM391
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 19/10/2018

Résumé en langue originale

Introduction : Depuis 2011, de nouvelles recommandations sont entrées en vigueur. Le dépistage se fait désormais de façon ciblée, sur facteurs de risque, selon les critères de l’IADPSG, à savoir une glycémie à jeun au premier trimestre et une HGPO à 24-28 SA en cas de dépistage négatif ou non fait, contre un dépistage systématique à 24-28 SA selon les anciennes recommandations (Carpenter et Coustan). Notre objectif était d’étudier les conséquences de ces nouvelles recommandations sur la prévalence et les complications materno-foetales du DG. Patients et Méthodes : Etude rétrospective de patientes admises au CHU de Lille entre le 1er mai 2010 et le 31 janvier 2011 pour le groupe Carpenter et Coustan et entre le 1 février 2011 et le 31 décembre 2016 pour le groupe IADPSG. La prise en charge diabétologique et obstétricale a été faite selon les recommandations de la SFD et du CNGOF. Nous avons étudié la prévalence du DG dans chaque groupe. L’association entre la méthode de dépistage et la macrosomie (poids de naissance ≥ 90ème percentile selon AUDIPOG) a été étudiée avec une régression logistique permettant l’ajustement sur les facteurs confondants potentiels (âge maternel, parité et IMC pré-gestationnel). Nous avons également comparé les issues de grossesse dans les deux groupes. Résultats : On observe une augmentation de la prévalence suite à l’adoption des nouveaux critères de l’IADPSG (5% versus 12% ; p < 0,001). Les patientes du groupe IADPSG avaient plus d’antécédents familiaux de diabète et avaient une proportion d’IMC ≥ 25 kg/m² plus importante (52,1% versus 62,7% ; p=0,001). L’HbA1c moyenne était significativement plus élevée dans le groupe Carpenter et Coustan (5,5% versus 5,2% ; p < 0,001). Il n’y avait pas de différence significative pour les taux de macrosomie entre les deux périodes (18,3% dans le groupe Carpenter et Coustan et 16,8% dans le groupe IADPSG), cette absence de différence persistait après ajustement sur les facteurs confondants (OR=0,81, IC [0,58-1,16]). On ne retrouvait pas de différence significative entre les 2 groupes concernant les complications materno-foetales, excepté les extractions instrumentales plus élevées dans le groupe Carpenter et Coustan et le taux de déclenchement plus élevé dans le groupe IADPSG. Conclusion : Cette étude a montré une élévation de la prévalence du DG avec les nouveaux critères mais n’a pas mis en évidence de différence concernant la morbidité materno-foetale.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Vambergue, Anne

AUTEUR

  • Thinat, Sandrine
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