Titre original :

Efficacité et tolérance de l’omalizumab dans la prise en charge des urticaires chroniques inductibles histamino-résistantes : étude rétrospective en vraie vie

Mots-clés en français :
  • Urticaire chronique
  • urticaire inductible
  • omalizumab
  • urticaire au froid
  • urticaire retardée à la pression
  • urticaire cholinergique

  • Urticaire
  • Omalizumab
  • Analyse par cohorte
  • Urticaire
  • Omalizumab
  • Études rétrospectives
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Dermatologie vénéréologie
  • Identifiant : 2018LILUM374
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 17/10/2018

Résumé en langue originale

Contexte : L’urticaire chronique est une dermatose inflammatoire fréquente. Dans 15 à 25% des cas, elle est secondaire à une cause physique, on parle d’urticaire inductible (UCI). L’urticaire au froid (UF), l’urticaire cholinergique (UChol) et l’urticaire retardée à la pression (URP) sont les UCI les plus fréquentes après le dermographisme. L’omalizumab (OMZ) a obtenu l’AMM dans l’indication urticaire chronique spontanée (UCS) histamino-résistante en 2014. Peu de données sont disponibles concernant son efficacité pour le traitement des UCI. Méthodes : Nous avons mené une étude rétrospective dans le service de Dermatologie du CHRU de Lille portant sur les malades présentant une UCI associée ou non à une UCS et traités par OMZ. Les patients présentant un dermographisme symptomatique étaient exclus de l’étude du fait de sa forte association à l’UCS. La réponse au traitement était évaluée subjectivement en l’absence de score validé pour l’UCI : urticaire contrôlée (C), partiellement contrôlée (RP) ou non contrôlée. Résultats : De janvier 2011 à mars 2018, 29 patients présentant une UCI étaient traités par OMZ après échec des anti-histaminiques voire d’autres traitements systémiques. L’UCI évoluait depuis 5.8 ans (3.6-8.8) au début de l’OMZ, les patients avaient bénéficié de 4 (3-5) lignes de traitements antérieurs. Vingt-quatre patients étaient traités par OMZ à la posologie de 300 mg toutes les 4 semaines (9 UF, 9 URP, 6 UChol). La durée médiane de traitement était de 4.1 mois (3-7). Dix-sept patients présentaient une réponse (12 C, 5 RP) soit un taux de réponse de 70.8% (77.8% pour l’UF, 88.9% pour l’URP, 33.4% pour l’UChol). Une intensification de traitement (OMZ 300 mg toutes les 2 semaines) était réalisée chez 4 patients, l’OMZ était introduit à cette dose pour 4 autres patients. Tous les patients traités par OMZ 300 mg toutes les 2 semaines présentaient une réponse (6 C, 2 RP). Un espacement à 300 mg toutes les 6 semaines était réalisé chez 9 patients répondeurs à la posologie de 300 mg toutes les 4 semaines (2 UF, 7 URP). Six patients présentaient une récidive avec effet de fin de dose (5 URP, 1 UF), 3 patients restaient contrôlés. Lors de l’arrêt de l’OMZ pour réponse satisfaisante, la plupart des patients récidivaient avec une bonne efficacité en cas de reprise de l’OMZ. Conclusion : Notre étude suggère une efficacité de l’OMZ dans la prise en charge des UCI. Des études d’adaptation de dose sont nécessaires pour permettre un traitement en fonction des différents profils de réponse.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Staumont-Sallé, Delphine

AUTEUR

  • Fialek, Maud
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