Titre original :

La prévention chez les médecins généralistes de la région Hauts-de-France

Mots-clés en français :
  • Médecins généralistes
  • prévention
  • dépistage

  • Médecins généralistes
  • Médecins généralistes
  • Prévention primaire
  • Dépistage (médecine)
  • Médecins généralistes
  • Comportement en matière de santé
  • Prévention primaire
  • Dépistage systématique
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2018LILUM372
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 16/10/2018

Résumé en langue originale

Contexte: L’état de santé des médecins est un sujet préoccupant depuis plusieurs années. En France, 80% des médecins toutes spécialités confondues, n’ont pas de médecin traitant déclaré. Une enquête du Conseil National de l’Ordre des Médecins met en évidence que sur 10822 médecins interrogés, un quart a déclaré être en mauvaise ou moyenne santé. Il existe un paradoxe au sein même de la profession : ce qui est bon pour les patients, semble être négligé par les médecins. L’objectif principal est de déterminer comment les Médecins Généralistes (MG) de la région Hauts-de-France (HdF) appliquent pour eux-mêmes les mesures de prévention. Méthode: Etude descriptive, quantitative, transversale, auprès des MG libéraux, de la région HdF, tirés au sort. Les réponses étaient anonymes et enregistrées sur un questionnaire en ligne après appels téléphoniques ou courrier postal de décembre 2017 à mai 2018. Le seuil de significativité a été fixé avec un risque alpha à 5%. Résultats: Sur 200 appels et 500 envois de questionnaires papiers, 217 réponses ont été analysées (31%).Les MG étaient 88,48% à avoir un médecin traitant déclaré, dont 68,66% d’auto-déclaration. Ils n’étaient que 8,76% de fumeurs actifs. Les femmes MG de plus de 50 ans étaient moins nombreuses à avoir un suivi gynécologique régulier de façon significative que celles de moins de 50ans (71,43%vs 92,30%, p=0,015). Ils étaient 58,89% à réaliser le test de dépistage de sang dans les selles après 50 ans et étaient 34,88% à participer au dépistage du mélanome en cas de facteurs de risque.91,24% avaient leurs vaccinations à jour, et 80,65% réalisaient leur vaccination antigrippale chaque année sans différence significative selon le sexe. Les MG étaient 81,11% à estimer leur prévention tout à fait ou plutôt satisfaisante. Les femmes MG étaient tout à fait ou plutôt d’accord que leur métier avait un impact sur leur propre application des recommandations de prévention par rapport aux hommes de façon significative (95%vs 81,02% p=0,027). 69,58% des MG obtenaient une évaluation de l’application des mesures de prévention comme tout à fait ou plutôt satisfaisante. Conclusion: L’application des mesures de prévention et de dépistage chez les MG est globalement de bonne qualité mais n’est pas supérieure à la population générale pour toutes les mesures. Ce qui suggère que certains MG n’utilisent pas leurs connaissances médicales au profit de leur santé. Il paraît important de mener une réflexion sur la prise en charge médicale spécifique des médecins.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Bayen, Marc

AUTEUR

  • Lamouret-Laby, Chloé
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