Titre original :

Etude de l’autonomie des personnes âgées de 55 ans et plus incarcérées au centre de détention de Bapaume et à la maison d’arrêt d’Arras

Mots-clés en français :
  • Vieillissement
  • autonomie
  • dépendance
  • prison

  • Prisonniers âgés
  • Prisonniers âgés
  • Capacité fonctionnelle
  • Vieillissement
  • Prisonniers
  • Adulte d'âge moyen
  • Sujet âgé
  • Sujet âgé de 80 ans ou plus
  • Autonomie personnelle
  • Vieillissement
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2018LILUM377
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 17/10/2018

Résumé en langue originale

Contexte : Depuis trois décennies, nous assistons à un vieillissement de la population carcérale. Les personnes incarcérées sont plus vulnérables et plus exposées aux phénomènes de vieillissement que la population générale. L’objectif principal de notre étude était d’évaluer l’autonomie des personnes âgées de plus de 55 ans incarcérées à la maison d’arrêt d’Arras et au centre de détention de Bapaume. Les objectifs secondaires étaient de décrire les facteurs associés à la perte d’autonomie, les aides mises en place et le nombre de demandes de suspension de peine pour raison médicale. Méthode : Nous avons mené une étude descriptive transversale prospective monocentrique, au sein des établissements pénitentiaires rattachés au centre hospitalier d’Arras. Au cours des mois de juin et juillet 2018, les participants ont répondu à un questionnaire qui reprenait la grille AGGIR et collectait d’autres renseignements, notamment médicaux. Résultats : Cent quarante-quatre patients ont participé à l’étude, parmi eux 20,8% (n=30) étaient considérés en perte d’autonomie avec un GIR ≤ 4. Les principales difficultés retrouvées concernaient la marche, les transferts et le ménage en cellule. Les facteurs associés à la perte d’autonomie étaient l’âge, les pathologies métaboliques, endocriniennes, neurologiques et neurodégénératives, la consommation de médicaments, la gêne auditive (p<0,05), la polymédication et la survenue de chute (p<0,01). Vingt-trois personnes (16%) bénéficiaient d’une aide humaine, les principaux aidants étaient les codétenus. Cinquante-six patients (38,9%) estimait que leur autonomie s’était dégradée au cours de la détention. Cependant, la durée d’incarcération n’était pas significativement liée à la perte d’autonomie (p=0,808). Conclusion : La prévalence de patients en perte d’autonomie incite à sensibiliser tous les intervenants en milieu pénitentiaire au vieillissement et à ses conséquences. Il est essentiel de mettre en place une filière de soins spécialisée et d’orienter précocement les patients le nécessitant.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Chevelle, Marie

AUTEUR

  • Attanouti, Brahim
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