• Langue : Français
• Discipline : Médecine. Psychiatrie
• Identifiant : 2018LILUM362
• Type de thèse : Doctorat de médecine
• Date de soutenance : 12/10/2018

Résumé en langue originale

Contexte : Dans les pays à faibles revenus, la maladie mentale n’est que peu prise en charge par les gouvernements. Ce défaut de soins médicaux psychiatriques étatiques et certaines représentations traditionnelles participent à enfermer les malades dans une stigmatisation forte, et ces derniers sont souvent maltraités. Méthode : L’objectif de ce travail est d’étudier comment la mise en place de soins psychiatriques par une organisation non gouvernementale au Bénin, et la formation de ses soignants, modifie les représentations qu’ont ces soignants de la santé mentale. Nous utilisons une méthode qualitative, avec l’entretien de 10 soignants de cette organisation. Résultats : Nos résultats montrent qu’en offrant une alternative (par les soins médicaux et la formation théorique médicale), aux méthodes thérapeutiques traditionnelles ou religieuses, souvent sources de pratiques maltraitantes à l’égard des malades mentaux, on observe une transformation des représentations de la maladie mentale avec notamment l’intégration d’éléments scientifique et d’un savoir bio médical. Cependant, ce savoir psychiatrique nouveau entre en cohabitation avec des éléments traditionnels d’un savoir dit « naturel » dans leurs représentations, opérant un réel métissage des représentations permettant aux soignants de prendre en charge le sujet comme un malade nécessitant des soins. Conclusion : La mise en place de soins médicaux sur ce terrain et l’adaptation des soignants par le métissage opéré des différentes représentations de la maladie mentale est une première étape nécessaire pour que les personnes atteintes de maladie mentale puissent être soignées correctement à travers le monde.

Résumé traduit

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