• Langue : Français
• Discipline : Pharmacie
• Identifiant : 2018LILUE116
• Type de thèse : Doctorat de pharmacie
• Date de soutenance : 24/10/2018

Résumé en langue originale

Les corticoïdes, utilisables par toutes les voies d’administration, occupent une place privilégiée dans de nombreux domaines thérapeutiques. Les cas d’hypersensibilités aux corticoïdes sont souvent sous-estimés en raison de la clinique atypique d’une telle réaction. Ils peuvent être scindés en deux groupes. Les hypersensibilités immédiates, causées principalement par les corticoïdes systémiques, sont responsables d’urticaire et d’anaphylaxie. A contrario, les hypersensibilités retardées, davantage mises en cause par les corticoïdes topiques, provoquent des allergies de contact, de l’eczéma, ou une aggravation de la lésion pourtant traitée par le corticoïde. Le diagnostic est quelque peu différent selon les deux grands groupes d’hypersensibilités. Il consiste à démontrer le mécanisme immunologique. Dans le premier cas, il se fera par la mise en évidence d’immunoglobuline E (IgE) via des prick-tests, des intradermoréactions et des dosages d’IgE. Dans le deuxième cas, la présence de lymphocytes T est recherchée par des intradermoréactions, des tests in vitro, mais surtout par les patch-tests. Un diagnostic différentiel doit être réalisé à chaque suspicion d’hypersensibilités pour exclure d’autres causes possibles. Des études montrent la possibilité d’allergies concomitantes entre les corticoïdes. En cas d’hypersensibilités avérées à un ou plusieurs corticoïdes, ceux-ci sont à utiliser avec prudence.

Résumé traduit

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