Titre original :

Prescriptions d’antibiotiques d’un échantillon de médecins généralistes en pathologie infectieuse pédiatrique courante

Mots-clés en français :
  • soins primaires
  • pédiatrie
  • médecins généralistes
  • antibiotiques
  • recommandations

  • Antibiothérapie en pédiatrie
  • Antibiotiques
  • Médecins généralistes
  • Soins médicaux -- Évaluation
  • Antibactériens
  • Évaluation des pratiques médicales par des pairs
  • Santé de l'enfant
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2018LILUM345
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 10/10/2018

Résumé en langue originale

Contexte : L’utilisation irraisonnée des antibiotiques est à l’origine de l’émergence et de l’évolution de la résistance bactérienne et représente un enjeu majeur de santé publique. Les médecins généralistes sont les premiers prescripteurs d’antibiotiques en France. Chez l’enfant on observe une grande part de prescriptions inappropriées d’antibiotiques, notamment en période hivernale. Méthode : Une étude descriptive des pratiques a été réalisée entre mars et septembre 2015 dans les Hauts de France afin d’évaluer les pratiques dans des pathologies infectieuses courantes de l’enfant en médecine de ville. Un questionnaire contenant dix cas cliniques a été distribué en pré test aux médecins généralistes participant à la FMC « antibiotiques en pédiatrie ». Nous avons évalué la conformité des prescriptions d’antibiotiques par rapport aux référentiels et analysé les profils de prescripteurs, les prescriptions éventuellement associées, le recours aux tests diagnostics et les facteurs pouvant être à l’origine d’incertitude. Résultats : 39 médecins étaient inclus dans l’étude. Pour ce test dont 50% des prises en charge nécessitaient une antibiothérapie, le taux de conformité des prescriptions était de 56% (±16). Le taux de prescriptions antibiotiques était de 69% et le taux de mésusage était à 52% (±18). La conformité des antibiothérapies prescrites était insuffisante pour la PAC (28%), l’infection urinaire (10%), l’impétigo (10%), et l’OMA (36%). Des antibiotiques étaient encore prescrits mais en proportion faible dans la rhinopharyngite (15%), la bronchite aigue (33%), l’asthme du nourrisson (21%). Dans l’angine, le TDR était utilisé par 64% des praticiens. La bandelette urinaire était très peu utilisée (10%). Nous avons pu dégager certains freins à l’adéquation aux recommandations. Une baisse de la conformité des prescriptions était associée aux hommes (p<0,04), à l’exercice en zone rurale (p<0 ,04) et à une plus longue durée d’exercice (p<0,03). Conclusion : Le message de baisse de prescriptions antibiotiques dans les infections d’origine virale était déclaré globalement appliqué. Mais dans les pathologies nécessitant une antibiothérapie les praticiens prescrivaient de manière inappropriée. La FMC peut permettre de discuter des éléments sur les freins à l’application des recommandations et aider à améliorer les pratiques.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Dubos, François

AUTEUR

  • Susler, Alizée
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