Titre original :

Persistance des biomédicaments non anti-TNF alpha dans le rhumatisme psoriasique : résultats d’une étude observationnelle multicentrique

Mots-clés en français :
  • Rhumatisme psoriasique
  • survie thérapeutique
  • rémission
  • réponse
  • ustekinumab
  • sécukinumab

  • Rhumatisme psoriasique
  • Biomédicaments
  • Anticorps monoclonaux
  • Sécukinumab
  • Soins médicaux -- Évaluation
  • Arthrite psoriasique
  • Biothérapie
  • Anticorps monoclonaux humanisés
  • Ustékinumab
  • Résultat thérapeutique
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Rhumatologie
  • Identifiant : 2018LILUM338
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 08/10/2018

Résumé en langue originale

Contexte : L’ustékinumab (UST) et le sécukinumab (SEK) sont deux nouvelles biothérapies dans le rhumatisme psoriasique (RP) sévère, ciblant les interleukines (IL) 12-23 et 17 respectivement. Il n’existe que peu – voire – aucune donnée de vraie vie pour ces traitements. Pour l’ustékinumab, une seule étude rétrospective a un effectif conséquent (160 patients). Pour le sécukinumab, nous ne disposons que des données des essais cliniques. L’objectif était d’évaluer la survie thérapeutique ainsi que la réponse et la rémission sous UST et sous SEK. Méthodes : Nous avons réalisé une étude rétrospective multicentrique de patients atteints d’un RP selon les critères CASPAR de janvier 2011 à août 2018. Les patients devaient avoir un suivi minimal de 6 mois. Le critère de jugement principal était la survie thérapeutique, définie comme le temps entre l’initiation et l’arrêt du traitement. La réponse à 12 mois a été définie comme une diminution d’au moins 2 points sur une échelle de 0 à 10 (BASDAI 20) ou de 50 % comparativement au score initial (BASDAI 50) pour les formes axiales, et une amélioration d’au moins 30 % du nombre d’articulations douloureuses et gonflées pour les formes périphériques. La rémission a été définie selon les critères MDA. La tolérance a également été colligée. Résultats : 186 patients ont été inclus : 111 sous UST et 75 sous SEK. 55 % étaient des femmes avec un âge moyen de 51,7 ± 12,9 ans, un indice de masse corporelle de 27,4 kg/m² et une durée moyenne de la maladie de 9,6 ± 8,1 ans. Les patients étaient naïfs de biothérapie dans 15 % des cas. Les durées médianes de survie pour UST et SEK étaient respectivement de 12 et 14 mois. Il n’y avait pas de différence statistiquement significative pour la survie thérapeutique à 18 mois entre les deux molécules chez les patients naïfs d’UST et de SEK (p=0,69), de même que pour la réponse (p=0,89) et la rémission à 12 mois (p=0,36). Quant à la tolérance, pour SEK, 6 patients ont présenté des effets indésirables ayant amené à l’arrêt du traitement, dont une maladie de Crohn. Pour UST, seule une patiente a arrêté le traitement du fait d’une mycose linguale. Conclusion : Nous présentons la première étude descriptive de vraie vie des survies thérapeutiques d’UST et de SEK dans le rhumatisme psoriasique. Les deux molécules semblent avoir les mêmes survies thérapeutiques et les mêmes taux de réponse et de rémission. La survie thérapeutique est proche de celle décrite pour les anti-TNF alpha.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Philippe, Peggy

AUTEUR

  • Letarouilly, Jean-Guillaume
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