Titre original :

Etude de sécurité de la ventilation spontanée avec aide inspiratoire à la phase aiguë du syndrome de détresse respiratoire de l’adulte chez un patient conscient

Mots-clés en français :
  • SDRA
  • ventilation spontanée avec aide inspiratoire (VSAI)
  • thérapeutique
  • oxygénation

  • Syndrome de détresse respiratoire aiguë de l'adulte
  • Respiration artificielle
  • Soins médicaux -- Évaluation
  • Syndrome de détresse respiratoire de l'adulte
  • Ventilation artificielle
  • Résultat thérapeutique
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Anesthésie Réanimation
  • Identifiant : 2018LILUM315
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 02/10/2018

Résumé en langue originale

Contexte : Il est démontré qu’un patient atteint de SDRA doit bénéficier d'une ventilation mécanique protectrice. Certaines études ont suggéré l'intérêt de l’utilisation de la VSAI, jusque dans les cas les plus sévères de SDRA. Elle permettrait d'améliorer l'oxygénation, l'hémodynamique, de diminuer les dysfonctions diaphragmatiques. L’objectif principal est de vérifier l’absence de dégradation du rapport P/F dans les premières heures de ventilation en VSAI des patients conscients présentant un SDRA sévère à modérément sévère. Méthode : Il s’agit d’une étude observationnelle rétrospective monocentrique, réalisée dans le pôle de réanimation médicale du CHRU de Lille. La sélection des patients bénéficiant d’une stratégie de ventilation précoce en VSAI s’effectue par une recherche combinant plusieurs critères : une PEEP élevée, une ventilation en VSAI dans les 72 premières heures, une FiO2 élevée Le filtre s’applique, sur les patients dont le motif principal d’admission est une détresse respiratoire aigüe. Une étude plus qualitative s’applique enfin sur tous les dossiers pour déterminer la présence d’un SDRA moyennement sévère à sévère. Le critère de jugement principal est l'absence de dégradation du rapport P/F lors du passage en VSAI à T1 (défini par la première mesure après passage en VSAI) chez des patients calmes, conscients et coopérants avec un objectif de SAS ≥ 4 atteints de SDRA modéré à sévère. Résultats : 32 patients étaient inclus. Il n'y avait pas de dégradation du rapport P/F entre T0 et T1. Il était respectivement égal à 173 (121 - 266) et 190 (117 - 249) (p=0,99). Cette stratégie s'est accompagnée d'une amélioration hémodynamique après passage en VSAI (p=0,01) et d'un taux faible de neuropathie acquise en réanimation. Conclusion : Notre étude observationnelle suggère la faisabilité de la mise en VSAI des patients en phase aigüe d’un SDRA. Elle pourrait permettre de diminuer les besoins en sédation, d’améliorer l’hémodynamique, diminuer l’incidence des neuropathies acquises en réanimation et diminuer la durée de ventilation.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Ledoux, Geoffroy

AUTEUR

  • Bournique, Benjamin
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