Titre original :

Liens entre les paramètres structurels cérébraux et rétiniens et les troubles cognitifs dans la sclérose en plaques rémittente-récurrente

Mots-clés en français :
  • Sclérose en plaques
  • cognition
  • BICAMS
  • IRM
  • OCT

  • Sclérose en plaques récurrente-rémittente
  • Troubles de la cognition
  • Cerveau
  • Nerf optique
  • Marqueurs biologiques
  • Sclérose en plaques récurrente-rémittente
  • Dysfonctionnement cognitif
  • Neuroimagerie
  • Nerf optique
  • Marqueurs biologiques
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Neurologie
  • Identifiant : 2018LILUM321
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 03/10/2018

Résumé en langue originale

INTRODUCTION : Les troubles cognitifs dans la sclérose en plaques (SEP) sont fréquents, invalidants et difficiles à évaluer. Leur physiopathologie est mal connue. Disposer de biomarqueurs permettrait de faciliter leur suivi et d’éclaircir les mécanismes sous-jacents. Nous avons étudié les liens entre les troubles cognitifs dans la SEP, les paramètres structurels cérébraux en imagerie par résonance magnétique (IRM), et les paramètres rétiniens en tomographie par cohérence optique (OCT). METHODE : Nous avons mené une étude transversale monocentrique au centre hospitalier universitaire de Lille, incluant des patients avec une SEP rémittente-récurrente sous natalizumab, à distance de tout évènement inflammatoire clinique ou IRM. Tous les patients ont bénéficié d’une IRM cérébrale et du nerf optique, d’une OCT rétinienne, et d’une évaluation cognitive par la BICAMS. La BICAMS comprend 3 scores cognitifs : le SDMT évaluant la vitesse de traitement de l’information, le BVMT-R évaluant mémoire visuo-spatiale, et le CVLT-II évaluant la mémoire verbale. RESULTATS : Les paramètres IRM les mieux corrélés aux scores cognitifs étaient le volume cérébral et le volume cortical. Après ajustement sur l’âge, le sexe et le niveau scolaire, c’était le volume des hypersignaux FLAIR normalisé qui devenait le mieux corrélé à tous les tests cognitifs. On retrouvait une association significative entre les scores cognitifs et l’épaisseur corticale de certaines régions impliquées dans les fonctions testées : le BVMT-R avec le gyrus frontal supérieur gauche, le CVLT-II avec l’aire de Broca gauche et le gyrus temporal supérieur droit. Les paramètres OCT étaient associés au SDMT et au BVMT-R, ainsi qu’aux volumes des différents compartiments cérébraux. Ces associations étaient retrouvées sur les yeux avec une lésion asymptomatique du nerf optique, mais pas sur ceux sans lésion. CONCLUSION : Les paramètres IRM les mieux corrélés aux scores cognitifs dans la SEP rémittente récurrente dépendent des facteurs d’ajustement. Certaines régions corticales sont très associées à certains troubles cognitifs. Les associations entre OCT et paramètres extra-visuels (scores cognitifs, volumes cérébraux) dépendent des lésions asymptomatiques du nerf optique. L’OCT en l’absence de névrite optique pourrait évaluer le retentissement des lésions asymptomatiques plutôt qu’un phénomène dégénératif diffus. L’OCT et l’IRM pourraient être des biomarqueurs complémentaires de l’atteinte cognitive dans la SEP.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Outteryck, Olivier

AUTEUR

  • Davion, Jean-Baptiste
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