Titre original :

La détection précoce du cancer du sein chez les femmes âgées de 75 ans et plus dans le département du Nord

Mots-clés en français :
  • Cancer du sein
  • médecine générale
  • dépistage individuel
  • personne âgée

  • Sein -- Cancer chez la personne âgée
  • Médecins généralistes
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Tumeurs du sein
  • Tumeurs du sein
  • Détection précoce de cancer
  • Sujet âgé de 80 ans ou plus
  • Connaissances, attitudes et pratiques en santé
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2018LILUM312
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 01/10/2018

Résumé en langue originale

CONTEXTE : Devant une espérance de vie grandissante, le cancer du sein est au premier rang des cancers chez les femmes (près de 59 000 nouveaux cas en 2017). 22 % surviennent chez les plus de 75 ans, qui ne sont plus inclus dans le dépistage organisé. Il s’agit donc d’un problème majeur de santé publique. Les médecins généralistes (MG) sont souvent les plus confrontés aux patientes et à la recherche de diagnostic, notamment avec le plan cancer 2014-2019. Néanmoins, plusieurs limites s’imposent : l’âge, l’autonomie de la patiente, la présence de comorbidités, l’affect familial et l’absence de recommandations claires. L’objectif principal de cette étude est de décrire et d’analyser les pratiques et opinions des MG du Nord quant à la détection des cancers du sein chez les femmes de plus de 75 ans. MÉTHODE : Enquête d’opinions et de pratiques auprès des 940 MG du Nord, via un questionnaire anonyme en version papier à renvoyer par voie postale, envoyé en août 2017, avec relances mensuelles ciblées pendant six mois. Les données ont été saisies et analysées avec le logiciel Excel. RÉSULTATS : Le taux de participation était de 14 %. Les participants étaient majoritairement des hommes (64 %, n=81), d’âge moyen 52,64 +/- 10 ans. 69 % des participants (n=88) recherchaient un cancer du sein chez les femmes de 75 ans et plus, avec comme examen clinique initial, une palpation mammaire (68 %, n=87), dont 64 % à la fréquence d’une fois par an. Seuls 37 % avaient déjà bénéficié d’une formation de sensibilisation au cancer du sein avec modification de leurs pratiques. Quant aux connaissances sur les traitements et la prise en charge, 13 % des MG se disent bien informés. Une majorité ne se sentait pas ou peu impliquée dans les décisions thérapeutiques (53 %, n=67). L’évaluation gériatrique était indispensable pour 62 % des MG avant une décision thérapeutique. CONCLUSION : Les MG basent leurs pratiques sur leurs expériences et opinions personnelles. Des outils d’aide pour évaluer l’espérance de vie et le risque de cancer, des relations pluridisciplinaires à travers des réseaux de gériatrie ou de cancérologie, la formation des patientes à l’autopalpation, des campagnes d’informations publiques sur la surveillance clinique peu importe l’âge, des temps de formation continue ainsi que des recommandations claires permettraient d’harmoniser leurs pratiques.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Baldini, Capucine

AUTEUR

  • Olivier, Samuel
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