Titre original :

Evaluation des pratiques en médecine générale : à propos de l’interruption volontaire de grossesse à la Maison Dispersée de Santé de Lille

Mots-clés en français :
  • interruption volontaire de grossesse
  • évaluation des pratiques
  • soins primaires
  • contraception
  • dépistage
  • accès aux soins

  • Avortement médicamenteux
  • Maisons de santé
  • Soins médicaux -- Évaluation
  • Avortement provoqué
  • Soins de santé primaires
  • Évaluation des pratiques médicales par des pairs
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine générale
  • Identifiant : 2018LILUM098
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 20/04/2018

Résumé en langue originale

Contexte : L’interruption volontaire de grossesse médicamenteuse peut être réalisée en ville par des médecins généralistes depuis 2004. Des recommandations professionnelles de bonne pratique encadrent sa prise en charge et le suivi médical des femmes qui y ont recours. A la Maison Dispersée de Santé de Lille, trois médecins généralistes pratiquent des IVG médicamenteuses. Objectif : Déterminer les différences entre ce qui est connu de façon théorique comme obligatoire et recommandé pour une IVG médicamenteuse et l’accompagnement pratique des femmes à la Maison Dispersée de Santé. Méthode : Nous avons réalisé une étude quantitative rétrospective, descriptive, mono centrique avec un recueil de données obtenues à partir des dossiers médicaux des femmes ayant eu recours à une IVG médicamenteuse à la Maison Dispersée de Santé de 2014 à 2017. Résultats : Au total, 194 dossiers médicaux ont pu être analysés. Les femmes avaient un antécédent d’IVG dans 30,4 % des cas. La contraception était renseignée pour 63,9% des cas. Une échographie de datation était réalisée pour 86,6% des femmes. Une antalgie adaptée était prescrite pour 90,2% des femmes. Le frottis cervico-vaginal était réalisé pour 37,1% des cas. Le dépistage des infections sexuellement transmissibles n’avait pas été effectué pour 84,5% des cas. Une contraception ultérieure était prescrite pour 80,4% des femmes. Environ une femme sur deux se rendait à la visite de contrôle mais le contrôle de l’efficacité était réalisé dans près de 80% des cas. La proposition d’un accompagnement psychologique était mentionnée dans 20,1% des cas. Le médecin effectuant l’IVG était le médecin traitant dans 23,2% des cas. Le taux de succès des IVG médicamenteuses était estimé à 68,6% à partir des données disponibles. Conclusion : Notre travail a permis d’analyser la réalité des pratiques de médecins généralistes en matière d’IVG médicamenteuse et d’en mettre en évidence les points forts et les points faibles. Il est fondamental de rappeler l’importance de la traçabilité du contenu des consultations dans le dossier médical afin d’améliorer la prise en charge globale de ces femmes en soins primaires. La question se pose de savoir comment améliorer la qualité des soins pour les femmes ayant eu recours à une IVG médicamenteuse auprès d’un médecin généraliste qui n’était pas le médecin traitant.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Messaadi, Nassir

AUTEUR

  • Nebenzahl, Edith
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