Titre original :

Réflexions sur le parcours de soins des patients sans domicile souffrant d’une addiction

Mots-clés en français :
  • Parcours de soins
  • sans domicile
  • sans logement
  • précarité
  • exclusion
  • addiction
  • usage de drogues
  • réseau
  • équipes mobiles

  • Sans-abri
  • Parcours de soins coordonnés
  • Exclusion sociale
  • Sans-abri
  • Troubles liés à une substance
  • Accessibilité des services de santé
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Psychiatrie
  • Identifiant : 2018LILUM070
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 06/04/2018

Résumé en langue originale

Résumé : L’histoire du sujet sans domicile est riche et très ancienne. Elle rend compte, dès le Moyenâge, de leur statut « d’exclus » et de l’ambivalence qu’ils suscitent. Aujourd’hui encore, les personnes sans domicile, teintées de stéréotypes, provoquent rejet et fascination et ce, d’autant plus qu’il existe une problématique addictive. La prise en charge addictologique des personnes sans domicile souffrant d’une addiction représente un réel enjeu. En effet, il apparait que les personnes sans domicile sont davantage consommatrices de drogues illicites que la population générale et que d’autre part, les consommations d’alcool rapportées seraient plus souvent responsables de dépendance. La biographie des sujets sans domicile souffrant d’une addiction est souvent marquée par des évènements traumatiques, des carences affectives, des ruptures, créant un rapport au monde et aux autres où la relation à l’autre représente un danger car cet autre peut manquer et devenir défaillant. Il apparait que les personnes sans domicile et celles souffrant d’une addiction partagent certaines similarités psychopathologiques, qui réunies peuvent se potentialiser l’une et l’autre. Par ailleurs, certaines modalités d’adaptation aux conditions de vie extrême apparaissent et peuvent, pour certaines tel le syndrome d’auto-exclusion, constituer un frein à leur prise en charge. En marge de la société, il s’agit très souvent d’une population qui « échappe ». Cela implique que la prise en charge des patients sans domicile souffrant d’une addiction soit, encore plus que pour les patients addicts « logés », adaptée, globale et pluridisciplinaire. Il serait notamment question de développer ou renforcer la pratique de l’« aller vers », le travail en réseau existant et de favoriser une meilleure articulation des secteurs sanitaires et sociaux. De plus, ces quelques réflexions nous amènent à nous questionner sur la place de la problématique logement dans le parcours de soins et l’intérêt qu’il pourrait y avoir à considérer le logement comme un outil de soins, sur le modèle par exemple du programme « Housing First ».

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Parant, Amandine

AUTEUR

  • Naudin, Cindy
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