Titre original :

Niveau d’études et insertion professionnelle de patients adultes atteints de maladie inflammatoire chronique de l’intestin (MICI) à début pédiatrique

Mots-clés en français :
  • MICI
  • pédiatrie
  • niveau d’études
  • statut professionnel

  • Maladies inflammatoires chroniques de l'intestin
  • Insertion professionnelle
  • Réussite scolaire
  • Maladies inflammatoires intestinales
  • Emploi
  • Niveau d'instruction
  • Langue : Français
  • Discipline : Médecine. Pédiatrie
  • Identifiant : 2018LILUM074
  • Type de thèse : Doctorat de médecine
  • Date de soutenance : 09/04/2018

Résumé en langue originale

Contexte : Peu de données sont disponibles sur le retentissement socioprofessionnel des maladies inflammatoires chroniques de l’intestin (MICI) à début pédiatrique. L’objectif principal de cette étude était d’évaluer l’insertion professionnelle de patients adultes atteints de MICI à début pédiatrique. Les objectifs secondaires étaient d’évaluer le niveau d’études, la qualité de vie et la productivité au travail. Méthode : Cette étude était une enquête par auto-questionnaire, transversale, monocentrique au CHU de Lille. Les patients inclus étaient issus de la cohorte pédiatrique du registre Epimad, âgés de 25 ans et plus, atteints de maladie de Crohn (MC), rectocolite hémorragique (RCH) ou colite inclassée (CCI), certaine ou probable, diagnostiquée entre janvier 1988 et décembre 2008, avec un âge au diagnostic inférieur à 17 ans, et suivis dans l’unité de gastro-entérologie, hépatologie et nutrition pédiatrique de l’hôpital Jeanne de Flandre. Résultats : Soixante-dix-huit patients étaient sollicités et 43 répondaient au questionnaire, soit un taux de réponse de 55%. La répartition étiologique des MICI chez les répondants était la suivante : MC : 81% ; RCH : 16% ; et CCI : 2%. L’âge médian au diagnostic était de 12 ans, et lors de l’étude de 31 ans. Il n’y avait pas de différence significative pour les caractéristiques phénotypiques des MICI entre répondants et non-répondants, hormis la présence de signes systémiques et l’atteinte L4 au diagnostic de MC, plus fréquentes pour les non-répondants. Trente-cinq patients (81%) avaient un emploi lors de l’étude, majoritairement salarié (n=33; 94%) et à temps complet (n=26; 74%). Les catégories socio-professionnelles les plus représentées étaient : agents de la fonction publique de catégorie A et C, employés et ouvriers qualifiés. Le baccalauréat était obtenu par 74% des patients, et 58% d’entre eux avaient en outre acquis un diplôme de l’enseignement supérieur : master ou doctorat (26%) ; licence ou équivalent (23%) ; BTS ou équivalent (9%). Les patients étaient plus nombreux à avoir un diplôme de l’enseignement supérieur que la population générale du Nord-Pas-de-Calais (36%), p<0,004. Le statut professionnel n’était pas différent de celui de la population générale. Conclusion : Cette étude suggère que les patients atteints de MICI à début pédiatrique ont un niveau d’études supérieur à celui de la population générale et une insertion professionnelle similaire. Ces résultats nécessitent d’être confirmés en poursuivant cette étude sur un effectif plus important, en incluant l’ensemble des adultes de la cohorte pédiatrique du registre EPIMAD, âgés de 25 ans et plus.

Résumé traduit

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  • Directeur(s) de thèse : Turck, Dominique

AUTEUR

  • Le Coniac, Mathilde
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